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Chaque année en Europe, les maladies d’origine professionnelle sont responsables d’environ 204 000 décès. Renforcer la sensibilisation à ces maladies, notamment aux cancers d’origine professionnelle, est une priorité pour l’EU-OSHA.
Le 1er janvier est entrée en vigueur une nouvelle ordonnance en vertu de laquelle quatre maladies sont reconnues comme professionnelles. Il s'agit :
- de certaines formes du “cancer blanc de la peau” (carcinome épidermoïde) ou des lésions précancéreuses de ce cancer (kératoses actiniques multiples) causées par une exposition aux rayons du soleil pendant des années ;
- du syndrome du canal carpien (compression d’un nerf au niveau de son passage dans un tunnel ostéofibreux de l’avant-bras) causé par certaines activités manuelles ;
- du syndrome du marteau hypothénar et du syndrome du marteau thénarien (lésion des vaisseaux de la main survenant sous l’effet d’une force provoquée par un choc) ;
- du cancer du larynx causé par des vapeurs d’acide sulfurique.
Alors que l'Assurance maladie a rendu public des résultats, en baisse, du nombre d'accidents du travail et de maladies professionnelles au cours de l'année 2013, une évaluation de l'INRS révèle que le nombre de cancers professionnels est en réalité 3 fois supérieur à ceux reconnus par la sécurité sociale.
L'Assurance maladie – Risques professionnels a rendu public les statistiques 2013 des accidents du travail et des maladies professionnelles. En 2013, on observe une baisse du nombre d’accidents du travail avec arrêt (- 3,5 %), des décès (-3%) et des maladies professionnelles (-4,7%). Les accidents de trajet sont quant à eux en progression (3,6 %).
Pour bon nombre d’entreprises, la gestion des accidents du travail et des maladies professionnelles (AT-MP) n’est pas optimale. Ce constat ressort du « baromètre de la gestion des AT-MP » effectué par le cabinet de conseil ATEQUACY et le cabinet d’avocats SINGER.
Les conditions de la prise en charge d’une maladie au titre de la législation professionnelle sont régies par les dispositions de l’article L. 461-1 du Code de la Sécurité Sociale. Aux termes de l’alinéa 2 de ce texte, « Est présumée d’origine professionnelle toute maladie désignée dans un tableau de maladies professionnelles et contractée dans les conditions mentionnées à ce tableau.» Les rhinites sont des affections figurant sur la liste des maladies répertoriées aux tableaux numéros 62 et 66 des maladies professionnelles.
Le 9 avril dernier, le Tribunal des affaires de sécurité sociale (TASS) de Lyon a reconnu les cancers d’un ouvrier du verre comme maladie professionnelle, au titre de la poly-exposition aux cancérogènes. Une première en France.
Un point complet sur la faute inexcusable de l'employeur : notion, procédure, et indemnisation.
Le nombre de maladies professionnelles n’a cessé d’augmenter ces dernières décennies. En effet, selon les données de la CNAM TS, plus de 50 000 maladies professionnelles avec arrêt de travail ont été déclarées en 2010, soit dix fois plus qu’en 1984. Cet accroissement constant des maladies professionnelles entraîne une forte augmentation des dépenses d’indemnisation pour la société. Les troubles musculo-squelettiques, les affections du rachis lombaire ainsi que les affections dues à l’amiante sont les principales causes des maladies professionnelles.
Depuis les arrêts dits « amiante » du 28 février 2002, en cas de maladie professionnelle, un manquement de l’employeur à son obligation de sécurité de résultat a le caractère d’une faute inexcusable au sens de l’article L.452-1 du Code de la sécurité sociale, lorsque l’employeur avait ou aurait du avoir conscience du danger auquel était exposé le salarié, et qu’il n’a pas pris les mesures nécessaires pour l’en préserver. Cependant, la faute inexcusable de l’employeur ne sera pas reconnue lorsqu’il n’est pas réellement démontré, aux vues des conditions réelles de travail, qu’un salarié était exposé à un risque particulier tel l’amiante. En l’espèce, un docker intermittent de 1944 à janvier 1995 a été victime en 1998 d’une pleurésie asbestosique prise en charge par la CPAM au titre du tableau n° 30 de la législation professionnelle et indemnisée par le Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (FIVA). Le docker a saisi une juridiction de sécurité sociale en reconnaissance de la faute inexcusable de son employeur. Les ayants-droits ont repris l’instance.
Le syndrome du canal carpien est le trouble musculo-squelettique(TMS) le plus fréquent des maladies professionnelles indemnisables. 200 000 nouveaux cas apparaissent chaque année avec une prédominance féminine.
Depuis une dizaine d’années, le mot de burn out s’est imposé dans le langage courant pour décrire l’épuisement professionnel des salariés. Tant que celui-ci touchait surtout les métiers à vocation, enseignants ou médecins, le sur-engagement paraissait presque aller de soi. Quand on aime, on ne compte pas… ses heures ou ses nuits ! Pourtant, aujourd’hui tout dérape. A leur tour, des cadres, des employés ou des agriculteurs sont frappés par une lassitude nommée travail.
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La question de l’insécurité est peu étudiée dans les enquêtes portant sur le travail, pourtant c’est un thème largement mis en avant dans les médias… Si de simples incivilités vont jouer contre l’épanouissement au travail, des évènements plus graves (agressions verbales ou physiques) sont des sources de stress voire de traumatismes. D’ailleurs, le dernier bilan annuel de la Sécurité Sociale mettait en avant l’augmentation des affections psychiques dans les accidents du travail et maladies professionnelles, l’une des raisons de cette hausse : à la fois par des problématiques internes (stress, violences internes, conditions de travail dégradées), mais également un événement violent au travail (agression, braquage…). Une enquête récemment publiée sur la sureté-sécurité au travail, nous en dit plus sur la perception des salariés sur cette question (enquête Opinionway pour Horoquartz)*.
Une trentaine de députés de la majorité exigent que le burn-out soit reconnu maladie professionnelle par la Sécurité sociale.
Via Hubert MESSMER
Dix anciens mineurs réclament réparation devant le conseil des prud'hommes de Longwy (Meurthe-et-Moselle), vendredi 3 octobre. Ils craignent de tomber malades car ils ont été exposés, pendant leur carrière professionnelle, à des produits dangereux.
Si les maladies professionnelles en lien avec les pesticides sont reconnues, de nouvelles normes de prévention encadrent les activités des travailleurs afin de limiter les risques.
Le sociologue Jean-Noël Jouzel s'interroge sur la méconnaissance des maladies professionnelles provoquées par l'exposition des travailleurs aux produits toxiques. Au-delà des raisons ”de nature” et des possibles stratégies des firmes cachant la dangerosité de leurs produits, il montre que les instruments de santé publique, tels que l'homologation ont des effet pervers.
Alors que se tient ce lundi la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, le burn-out ne fait toujours pas partie des maladies professionnelles. Pour Jean-Claude Delgènes, directeur du cabinet Technologia, les outils de repérage existent pourtant.
La branche accidents du travail et maladies professionnelles de la Sécurité sociale prend en charge les salariés victimes d’un accident sur leur lieu de travail ou le trajet qui y mène, ainsi que d’une maladie causée par le travail.
L'Anact révèle une explosion des accidents du travail et surtout des maladies professionnelles chez les femmes. Manque de mobilité, faible autonomie et différences de secteurs d'activité expliquent en partie ce phénomène.
Fin janvier, le cabinet Technologia rendait publique une pétition électronique appelant à la reconnaissance du burnout comme maladie professionnelle. Cette proposition, largement médiatisée, a le mérite d'ouvrir le débat mais pose, pour le spécialiste, différentes questions.
Bouger après une lombalgie ? Retourner au travail ? En l’absence de facteurs de gravité, c’est, contrairement aux idées reçues, la solution pour guérir plus vite et éviter le passage à la chronicité. À condition toutefois que le poste soit adapté. L’entreprise doit, parallèlement, améliorer les conditions de travail pour éviter les lombalgies et leurs rechutes.
Plus de 3 millions d'actifs ont un risque élevé de faire un "burn-out", affirme le cabinet prévention des risques professionnels Technologia qui publie mercredi un sondage sur ce sujet. Il plaide pour la reconnaissance par les autorités de ce syndrome d'épuisement professionnel.
Entre janvier 2011 et juin 2013, le taux d'absentéisme moyen est de 29 jours. Quels en sont les facteurs ? La tendance est elle à la baisse ? Planet.fr nous livre son point de vue.
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