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La Sécurité sociale verse des indemnités journalières aux salariés victimes d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle pour compenser un arrêt de travail pour AT-MP. En cas d'atteinte grave créant une incapacité permanente, les salariés reçoivent une rente.
VRAI, votre burn-out peut être reconnu comme maladie professionnelle. Les pathologies psychologiques étant des maladies hors tableau, certaines conditions doivent être réunies pour que l'Assurance Maladie reconnaisse l'origine professionnelle de votre affection. Découvrez lesquelles !
Après un arrêt pour longue maladie, l’employeur doit permettre à son salarié de retrouver à son retour un portefeuille de consistance équivalente qui ne soit pas subir une diminution de revenus.
Des experts demandent la reconnaissance comme maladie professionnelle des épuisements, stress extrêmes et autres dépressions liés au travail. Mais pas sûr que les employeurs soient d'accord: ils devraient payer de leur poche les frais de leur mauvais management...
Ces trois types de situations font l'objet de confusion dans le langage courant et je vous invite à découvrir leur signification juridique.
Dans un arrêt en date du 19 février 2014 la chambre sociale de la cour de cassation a rappelé qu’en application de l’article L. 1226-10 du code du travail l’avis des délégués du personnel doit être recueilli avant que la procédure de licenciement d’un salarié inapte à son emploi en conséquence d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle ne soit engagée. Elle ajoute que l’employeur ne saurait se soustraire à cette obligation dès lors que la mise en place de tels délégués est obligatoire et lorsque aucun procès-verbal de carence n’a été établi. En effet seul un procès-verbal de carence établi à l’issue du second tour de scrutin est de nature à justifier le respect par l’employeur de ses obligations en matière d’organisation des élections de délégués du personnel.
Lorsqu’une maladie est prise en charge par la CPAM au titre de la législation professionnelle, les employeurs successifs du salarié concernés peuvent demander l’inopposabilité de cette décision à leur encontre. Cette inopposabilité ne peut toutefois résulter que d’une irrégularité de procédure. L’opposabilité doit être distinguée de l’imputabilité qui sera contestée lorsqu’un employeur considère qu’il n’a pas participé à la survenance de la maladie professionnelle, notamment parce que le salarié a été exposé dans d’autres entreprises.
C'est l'histoire d'un salarié qui avait un peu trop tendance à "lever le coude"… Seulement, s'agissait-il d'une épitrochléite ou d'une compression du nerf cubital ? Pour l'employeur, la question est plus importante qu'il n'y paraît.
La deuxième édition des Journées santé et sécurité au travail s’est ouverte hier, dans les locaux du lycée hôtelier de Outumaoro, à Punaauia. Prévues sur deux matinées, ces journées sont devenues le rendez-vous incontournable de la promotion de la santé et de la sécurité en entreprise. Cette deuxième édition met l’accent sur des sujets d’actualité, tels l’amiante, les pesticides, la co-activité en entreprises et l’évaluation des risques professionnels. Ces thèmes seront abordés dans des ateliers-débats et des espaces de rencontre animés par une trentaine d’intervenants.
“ Les conséquences de la reconnaissance par la CPAM d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle sont...”
Le régime général de la Sécurité sociale reconnaît officiellement 112 maladies professionnelles, mais un grand nombre d'autres affections non reconnues peuvent elles aussi bénéficier d'une prise en charge. Alors, comment savoir si les troubles que vous subissez peuvent être pris en charge en tant que maladie professionnelle ? Comment faire reconnaître sa maladie ? Tout ce qu'il faut savoir sur ces maladies relatives au monde de l'entreprise en trois questions.
À l’issue d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle, le salarié peut conserver des séquelles et souffrir d’une diminution durable de ses capacités physiques ou mentales. Dans ce cas, la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) détermine un taux d’incapacité permanente (IPP). En fonction de ce taux, le salarié bénéficie, de la part de la CPAM, d’une indemnisation sous forme d’indemnité en capital ou de rente viagère.
Dans le cadre de leurs missions, les représentants du personnel au CHSCT peuvent réaliser des enquêtes spécifiques en matière d’accidents du travail ou de maladies professionnelles ou à caractère professionnel.
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En cette journée du 1er Mai, les dossiers s'empilent sur le volet social. Un mal-être professionnel croissant fait jour à la SNCF, chez Air France, dans les hôpitaux, les Ehpad… Malgré cela, les maladies psychiques liées à l’épuisement du travail sont aujourd’hui très difficiles à faire reconnaître en maladie professionnelle et pèsent très lourdement sur le budget de la collectivité. Reste à savoir si cette reconnaissance est la bonne solution pour responsabiliser les entreprises.
La CFDT prône d'abaisser à 0%, contre 25% actuellement, le taux d'incapacité permanente permettant de déposer un dossier de demande de reconnaissance de l'épuisement professionnel comme maladie professionnelle.
Dans un arrêt du 30 septembre 2014, la Cour de cassation admet la possibilité d'une rupture conventionnelle au cours de la période de suspension du contrat consécutive à un accident du travail ou une maladie professionnelle, en l'absence de fraude ou de vice du consentement.
Dans certaines entreprises est proposé au salarié un "plan de commission", c'est à dire des objectifs fixés pour une période donnée (annuel, trimestriel, semestriel) à atteindre. Si le salarié consent à accepter ces objectifs, une rémunération variable est fixée. Il peut être convenu dans un avenant au contrat de travail que l'acceptation par le salarié de ces objectifs à atteindre emporte modification de la rémunération de base (moins importante que celle initialement prévue au contrat de travail) et une rémunération variable.
Que se passe-t-il alors si le salarié refuse de signer ces objectifs, les considérant comme inaccessibles et entrainant de facto diminution de sa rémunération fixe s'il les acceptait?
Littéralement, "burn-out" signifie "se consumer". Le Burn Out est un état d’épuisement physique, mental et psychique dû à un environnement professionnel stressant. C’est un processus qui progresse de manière lente.
Un employeur peut demander l’inopposabilité de la décision d’une CPAM qui reconnait le caractère professionnel d’une maladie contractée par un salarié, notamment pour ne pas se voir imputer sur son compte « AT/MP » les dépenses afférentes à l’indemnisation de la victime. Cette inopposabilité ne peut toutefois résulter que d’une irrégularité de procédure (voir en ce sens, Cass. 2ème civ., n° 12-25.661 et n° 12-19.995 du 19 décembre 2013, commentés sur istnf.fr). Or le défaut de pouvoir de l’agent signataire de la décision de reconnaissance d’une maladie professionnelle ne constitue pas une irrégularité de procédure la rendant inopposable à l’employeur.
Le syndrome parkinsonien qui touche un peintre en carrosserie vient d'être reconnu comme d'origine professionnelle, alors que la pathologie n'est pas inscrite au tableau des maladies professionnelles. Une première en France.
En France, c’est à la victime d’apporter la preuve de son préjudice. Cette règle de Droit s’applique au domaine de la santé, y compris pour les accidents de travail ou les maladies professionnelles, bien qu’il existe pour ceux-ci la présomption d’imputabilité. S’il veut voir son dommage évalué équitablement, l’assuré social se doit d’apporter les éléments de preuves des séquelles physiques et/ou psychiques qu’il présente. Dans cette démarche très technique qui rebute parfois son Médecin traitant, il peut être assisté d’un médecin conseil indépendant, appelé encore médecin de recours.
Les statistiques 2012 sur le nombre d’accidents du travail, d’accidents de trajet et de maladies professionnelles viennent de sortir. Elles serviront à déterminer les taux collectifs de cotisation AT-MP dans le BTP. Alors à quoi faut-il s’attendre ?
Il n’est pas rare d’observer ce phénomène en collectivité. Par manque d’information ou par méconnaissance de la réglementation ou de leur droit, fréquemment des agents territoriaux déclarent des arrêts de travail au titre de la maladie ordinaire qui cachent en réalité des pathologies en lien avec le travail (maux de dos chroniques, problèmes d’articulations, etc.).
Une maladie professionnelle découle de l'exposition, au travail, à des substances ou à des gestes qui deviennent nocifs à la longue. Il existe un tableau des maladies professionnelles officiel, mais non exhaustif, car les situations d'emploi évoluent en permanence.
Une cotisation accident du travail/maladie professionnelle est à la charge de l’employeur. Le taux est notifié chaque année par la Caisse d’Assurance Retraite et de Santé au Travail (Carsat).
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