Les travailleurs ne sont pas contre le changement sur le lieu de travail. Ils sont cependant moins disposés à y collaborer qu’il y a 5 ans. Par contre, 71% des travailleurs belges sont convaincus que les changements restent nécessaires. C’est ce qui ressort d’une étude que Securex, le fournisseur de services RH, a menée en collaboration avec la KULeuvensur la disponibilité au changement de ce genre et son impact sur les travailleurs. Par changements au sein de l’organisation, nous entendons principalement les fusions, restructurations, privatisations et licenciements collectifs. L’étude révèle également qu’en 2012, 1 travailleur sur 3 a connu un changement au sein de son organisation, ce qui a souvent entraîne des conséquences négatives, tant pour le travailleur que pour l’employeur. Notamment parce que le sentiment d’insécurité au travail augmente après un changement. C’est la raison pour laquelle les entreprises doivent communiquer de manière plus claire et plus régulière à propos des changements au niveau de leur organisation.
Ayant alors déposé un pourvoi en Conseil d'État en novembre 2012, elle vient d'obtenir gain de cause.
En effet, par décision du 16 juillet, cette instance a considéré qu'un suicide ou une tentative de suicide d'un fonctionnaire sur son lieu de travail devait être reconnu comme un « accident de service (...) en l'absence de faute personnelle ou de toute autre circonstance particulière détachant cet événement du service ».