Une société a fait l’objet d’un contrôle URSSAF qui s’est soldé par un redressement. Elle a toutefois mis le doigt sur un point de procédure qui a finalement tourné à son avantage dans cette affaire : le redressement a été annulé parce que l’inspecteur a commis un simple oubli, sans conséquence pour lui, mais pas pour le juge…
Mais ce que la réglementation impose, l’URSSAF doit le respecter, et c’est ce que lui rappelle le juge dans cette affaire : cette mention est destinée à garantir les droits de la défense et constitue une formalité substantielle dont dépend la validité de la procédure. Un simple oubli dans un courrier, et voilà un contentieux URSSAF qui a tourné à l’avantage de la société (le redressement a été annulé)…
Arrêt de la Cour de Cassation, 2ème chambre civile, du 10 octobre 2013, n° 12-26586