Qu’apportent les deux labels diversité et égalité aux entreprises ? Dans quelle mesure est-il possible de rapprocher ces deux labels ? Etat des lieux des tables rondes qui ont animé, le 8 avril dernier, le colloque égalité professionnelle et diversité organisé par Pascal Bernard, vice-président de l’ANDRH et son équipe, qui a accueilli Najat Vallaud-Belckacem, la ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports.
Tous les participants s’accordent à dire que l’implication des dirigeants est fondamentale pour l’obtention des labels. Mais leur investissement peut s’avérer « complexe, ajoute Joël Blondel, car la question des labels ne rentre pas dans leurs objectifs immédiats. C’est une gageüre pour les sensibiliser et irriguer l’ensemble des organisations. » Une fois obtenu, le plus important n’est pas de l’avoir mais de le garder. « Certes, il renforce l’engagement. Mais il implique une certaine humilité », reconnaît Sylvie Savignac. « Il faut sans cesse réexpliquer les mesures et faire preuve d’un devoir de cohérence derrière le devoir d’exemplarité », ajoute Alexandre Kosak. Et dans un contexte difficile en entreprise, la survie des deux labels nécessite une vigilance accrue.