Une salariée peut-elle dire à son employeur qu’il est bourré tous les après-midi ? | Management contemporain à l'innovation managériale - Droit social | Scoop.it

Mme X… engagée le 6 novembre 2007 par la société Y… en qualité d’aide vendeuse, a fait l’objet d’un avertissement notifiée le 17 septembre 2009.

Elle a adressé, le 18 septembre 2009, une lettre à son employeur.

Elle a été licenciée par lettre du 19 octobre 2009.

Pour dire le licenciement fondé sur une cause réelle et sérieuse, la Cour d’appel de Bastia a retenu qu’en adressant une lettre à son employeur dans laquelle elle indiquait qu’il se trouvait régulièrement en état d’ébriété l’après-midi, la salariée a manifesté une critique d’ordre personnel, irrespectueuse et excessive qui n’était justifié par aucun élément produit aux débats et a ainsi abusé de sa liberté d’expression.