Management contemporain à l'innovation managériale - Droit social
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Management contemporain à l'innovation managériale - Droit social
Actualités, en France et dans le monde, sur les pratiques managériales actuelles jusqu'a l'innovation managériale dans les organisations. Ce thème continue d'aborder les réglementations et les bonnes pratiques en Santé Sécurité au Travail et dans la Relations Humaines. Les sujets suivants seront également abordés : les conditions de travail, la qualité de vie au travail, l'épuisement professionnel et l'entrepreneuriat.
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Peut-on reprocher à un salarié de « ne pas avoir de couilles » ?

Peut-on reprocher à un salarié de « ne pas avoir de couilles » ? | Management contemporain à l'innovation managériale - Droit social | Scoop.it

En France, accuser un homme  de « ne pas avoir de couilles » est différemment appréhendé selon les circonstances…

Stéphane NEREAU's insight:

Cependant au travail, je vous conseille vivement de ne pas avoir recours à cette expression imagée !

Pour vous en convaincre, voici un panorama (non exhaustif) de la jurisprudence sur cette question (en dessous de la ceinture)

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Un employeur peut-il faire peur à ses salariés ?

Un employeur peut-il faire peur à ses salariés ? | Management contemporain à l'innovation managériale - Droit social | Scoop.it
Un salarié a pris acte de la rupture de son contrat de travail aux torts exclusifs de l’employeur aux motifs de harcèlement, d’insultes et de menaces verbales et physique de l’employeur à son égard.
Stéphane NEREAU's insight:

D’autres salariés de l’entreprise ont témoigné que le comportement de l’employeur provoquait la peur chez ce salarié et pour eux-mêmes.

La Cour d’Appel de Pau a considéré qu’à supposer que les remarques faites par l’employeur à son salarié étaient, sur le fond, justifiées, en revanche, il ne peut être admis que la forme de ces remarques revête une violence ou une virulence, telle qu’elle engendre la peur chez le salarié auquel les remarques sont faites, et à plus forte raison chez les autres salariés témoins desdites remarques.

Par conséquent, il y a lieu de dire que les faits invoqués par le salarié lors de la prise d’acte de la rupture de son contrat de travail sont établis et justifiaient la rupture aux torts exclusifs de l’employeur, de sorte que cette prise d’acte produit les effets d’un licenciement sans cause réelle et sérieuse.

 

Cour d’Appel de Pau 19 juillet 2011 n° 10/03634

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