Le nombre de maladies professionnelles n’a cessé d’augmenter ces dernières décennies. En effet, selon les données de la CNAM TS, plus de 50 000 maladies professionnelles avec arrêt de travail ont été déclarées en 2010, soit dix fois plus qu’en 1984. Cet accroissement constant des maladies professionnelles entraîne une forte augmentation des dépenses d’indemnisation pour la société.
Les troubles musculo-squelettiques, les affections du rachis lombaire ainsi que les affections dues à l’amiante sont les principales causes des maladies professionnelles.
A savoir
Si l’accident du travail a entrainé le décès du travailleur, les proches peuvent bénéficier d’une rente versée chaque trimestre et revalorisée chaque année. Cette rente n’est pas soumise à l’impôt sur le revenu et est exonérée de la CSG et de la CRDS.
En cas d’accident de travail, le salarié est protégé : Le licenciement est interdit pendant l’arrêt de travail sauf faute grave ou impossibilité de maintenir le contrat de travail pour un motif non lié à l’accident. L’employeur ne peut licencier ou sanctionner la victime d’un accident de travail pour un motif lié à son état de santé. Aussi, en cas d’inaptitude constatée par le médecin traitant à l’issue de l’arrêt de travail, l’employeur se doit de reclasser l’intéressé, ou en cas d’impossibilité de lui verser une indemnité de licenciement majorée.