Un garagiste travaillant sur les véhicules électriques a-t-il besoin d'une habilitation et d'une aptitude médicale particulières ?
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Au vu des éléments ci-dessus, le médecin du travail
doit statuer à la fois sur l’aptitude du salarié aux tra-
vaux de mécanique automobile mais aussi sur l’apti-
tude du salarié à la pratique d’un métier soumis au
risque électrique.
Sur le plan de la santé, l’électricité peut induire plu-
sieurs types d’atteintes :
O l’électrisation qui désigne les différentes manifes-
tations physiopathologiques dues au passage du cou-
rant électrique à travers le corps (tétanie, fibrillation
ventriculaire, trouble de la conduction, brûlure, rhab-
domyolyse, lésion neurologique…),
O l’électrocution qui correspond à la mort engendrée
par le passage du courant dans l’organisme,
O des brûlures et des atteintes oculaires liées au phé-
nomène de flash électrique.
Sur le plan réglementaire, il n’existe pas de critères d’ap-
titude ni de contre-indications formelles à la pratique
d’un métier soumis au risque électrique. Le contenu
de la surveillance médicale est laissé à l’entière appré-
ciation du médecin du travail. Il est recommandé de
rechercher :
O des antécédents ou des facteurs de risque cardio-
vasculaire, de pathologies chroniques, articulaires…,
O la présence d’un dispositif implantable dont le
fonctionnement pourrait être perturbé par le courant
électrique ou les champs électromagnétiques (une
évaluation pluridisciplinaire médicale et technique
permettant d’apprécier les risques au poste de travail
sera alors préconisée),
O l’existence d’une épilepsie mal contrôlée. Des
convulsions peuvent être observées lors d’une élec-
trisation et il sera difficile d’en connaître l’origine.
D’autre part, un accident est possible en cas de crise
survenant lors d’un travail sous tension,
O et enfin d’effectuer un examen clinique, voire de
demander des examens complémentaires en fonc-
tion des éléments précédemment recueillis (ECG par
exemple…), à la recherche de contre-indications liées
à un poste soumis au risque électrique.
Il n’y a pas lieu de proposer de surveillance médicale
renforcée.