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Afin de minimiser l’exposition de travailleurs aux nanoparticules, une équipe de chercheurs a conçu une méthodologie permettant d’évaluer l’efficacité des appareils de protection respiratoire (APR) en reproduisant en laboratoire les conditions d’exposition à des particules de différentes tailles. À l’aide d’un banc d’essai expérimental, équipé d’un dispositif d’épuration d’air, les scientifiques ont analysé le rendement des filtres N95, soit ceux le plus couramment utilisés, en plus d’étudier l’effet de l’écoulement de l’air et de la taille des particules sur la pénétration de celles-ci à travers l’APR, ainsi que l’effet de la durée d’utilisation et de l’humidité relative sur l’efficacité de la filtration. Les filtres ont été testés à des débits d’air élevés, soit des débits constants de 85, 135, 270 et 360 litres d’air par minute.
