Méconnus, peu lisibles, trop contraignants… Les dirigeants d'entreprises restent sceptiques sur les emplois d'avenir.
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D'autres acteurs du privé sont plus sceptiques sur l'intérêt même des emplois d'avenir. « Ce n'est pas pertinent de subventionner de l'emploi. Si ça ne fonctionne pas, c'est qu'il n'y a pas de besoin », argumente Christophe Praud, président du Centre des jeunes dirigeants (CJD). Selon lui, ce type de contrat est bien trop contraignant pour pouvoir avoir les faveurs d'entreprises empêtrées dans la crise.
« En période de croissance, l'entreprise va, avant tout, chercher les ressources dont elle a besoin, la personne avec les qualifications nécessaires, et pas une personne à former. Alors en temps de crise… » Et d'ajouter : « Il faut plus de trois mois pour embaucher un jeune en contrat d'avenir, il y a trop de lourdeurs administratives, d'attestations, d'obstacles à franchir. Les entreprises sont découragées avant même d'essayer. »