Le 16 juin 2004, un employeur avise un futur salarié que sa candidature est retenue comme auxiliaire de protection de la forêt méditerranéenne, pour un travail débutant le 30 juin 2004.
Le 22 juin 2004, l’employeur signifie à l'intéressé qu'il ne donne pas suite à l'embauche.
Ce dernier saisit la juridiction prud'homale pour faire juger que le non-respect de la promesse d'embauche s'analysait en une rupture abusive d'un contrat de travail et obtenir des dommages-intérêts.
Dans un premier temps, la cour d’appel déboute le salarié de sa demande.
Elle estime que l’employeur ,qui avait eu connaissance des faits de violence à l'encontre d'ouvriers de l'équipe du site où le salarié devait exercer, était dans son droit en rompant la promesse d’embauche.
Cette rupture était légitime, eu égard au fait que l’employeur devait prendre des mesures préventives pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs.