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Une dénonciation des conditions de travail au commissariat de police, la mise en cause d'une entreprise cliente au procès prud'homal ainsi que la tenue de propos insultants envers le dirigeant ne permet pas à l'employeur de se saisir d'une faute lourde pour prononcer le licenciement à l'encontre du salarié auteur de l'ensemble des faits concernés.
Référence : Cass. Soc. 17 septembre 2014, n°13-19499
Le mois de juillet approche à grand pas, impliquant son lot de changements pour les entreprises. Des bouleversements qu'elles doivent préparer maintenant. Contrat de travail, cotisations, procédures collectives... Ce qu'il faut retenir.
Lorsque l'entretien préalable est reporté à la demande du salarié, l'employeur n'a pas à le reconvoquer dans les formes prescrites par le Code du travail.
La prise d’acte est un moyen pour le salarié de rompre le contrat de travail du fait d’un manquement de son employeur empêchant la poursuite des relations contractuelles. Amenés à se prononcer sur les conséquences de cette rupture, les juges tranchent pour un licenciement sans cause réelle et sérieuse lorsque la prise d’acte est justifiée. Au contraire, elle se traduira par une démission (Cass. soc. 25 juin 2003, n°01-42.335) si les juges constatent que la prise d’acte n’est pas justifiée. Ainsi, le salarié doit s’appuyer sur des faits de nature à justifier la rupture du contrat de travail au tort de l’employeur. Mais quand est-il lorsque le salarié invoque des faits postérieurs à la prise d’acte ? C’est la question à laquelle la chambre sociale de la Cour de cassation a dû répondre dans un arrêt du 9 octobre 2013.
L’employeur souscripteur d’un contrat d’assurance de groupe a le devoir de faire connaître de façon précise au salarié qui adhère à ce contrat ses droits et obligations. Il devient responsable des conséquences d'une information incomplète qui induirait l’assuré en erreur sur Ia nature, l’étendue ou le point de départ de ses droits.
Par une série de quatre arrêts du 29 janvier 2014, la Cour de cassation se prononce sur la validité de l’accord de la rupture conventionnelle du contrat de travail.
Lorsque son salarié atteint l'âge de 70 ans, un employeur peut lui imposer sa mise à la retraite. Certains salariés s'y refusent mais la législation le leur offre pas de voie de recours.
Petite revue factuelle des problèmes qui relèvent vraiment de la directive sur le détachement des travailleurs.
Selon la définition du dictionnaire Larousse la délation est une « dénonciation intéressée, méprisable, inspirée par la vengeance ou la cupidité ».
Il importe peu que les propos à connotation raciste ne procèdent pas de sentiments réels de haine ou de mépris de la part de leurs auteurs à l’égard de la personne à laquelle ils s’adressent, ou qu’ils aient été tenus par plaisanterie ou sous l’effet de la tension ou de la fatigue, dès lors qu’ils ont pour objet et pour effet de renvoyer la personne en cause à des stéréotypes dévalorisants en rapport avec ses origines qui ne peuvent que la blesser ou l’humilier, ce dont les auteurs de tels propos ne pouvaient pas ne pas avoir conscience, malgré la tolérance dont avait fait preuve leur victime pendant un certain temps jusqu’à ce que l’une et l’autre ne dépassent les limites du tolérable.
La Dares a enquêté auprès de salariés afin de déterminer pourquoi et dans quelles circonstances ils concluaient une rupture conventionnelle.
Un employeur envisage de se séparer d’un salarié et, au terme de la procédure, lui notifie son licenciement. Mais pour procéder à cette notification, il sollicite le conseiller ayant assisté à l’entretien préalable pour porter au domicile du salarié la lettre de licenciement. Le salarié conteste cette méthode : pour lui, cette notification est irrégulière, comme le licenciement lui-même par voie de conséquence. Et pour le juge ?
Michel Sapin prépare une profonde réforme de l'Inspection du travail. Les inspecteurs pourront infliger des amendes, plutôt que de poursuivre au pénal.
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L’ouvrage de Me Haïba Ouaissi « Le travail de demain : rénovation ou révolution ? » est dans l’air du temps. L’auteur y apporte une réflexion sur les questions suivantes : face à l’évolution du travail, le droit social français a-t’il encore un avenir ? Quelles relations de travail et quel contrat proposer pour faire face au contexte économique et social en pleine mutation ? Quels rapports sociaux et quel environnement pour le salarié demain ? Questions sur lesquelles les employeurs, les syndicats, les salariés, les hommes politiques ainsi qu’un grand nombre de professionnels du droit réfléchissent, débattent, se positionnent.
La direction juridique du groupe Adecco en France gère un importante activité en droit social, en plus du classique droit des affaires. Aux côtés de la direction, son rôle est stratégique et commercial, explique Aymar de Franqueville, le directeur juridique d'Adecco France.
Tous les salariés bénéficient d'un droit à la formation. Seul un motif légitime autorise un employeur à refuser à un salarié sa candidature à un stage de formation.
En cinq ans, le dispositif de la rupture conventionnelle, qui permet à l'employeur et au salariés de se séparer "à l'amiable", est de plus en plus plébiscité par les entreprises. Elles apprécient la sécurité juridique qu'il apporte.
Les 20.000 contrats signés jusqu'ici ont essentiellement validé des projets d'embauche en cours. Leur mérite est toutefois de susciter une réflexion sur l'amélioration de quelques mesures.
La frontière peut parfois être mince entre l'insuffisance professionnelle et la faute disciplinaire. Face à cette difficulté de qualification, la Cour de cassation par deux décisions récentes précise que le critère de différenciation peut résider dans le comportement volontaire ou non du salarié.
Le rapport de Laurence Pécaut-Rivolier sur la lutte contre les discriminations préconise des actions collectives réservées aux syndicats devant le TGI. Ces actions, plus efficaces, ne se substitueraient pas aux actions individuelles auprès des Prud'hommes.
En application des articles L. 1132-1 et L. 1134-1 code du travail, lorsque le salarié présente des éléments de fait constituant selon lui une discrimination directe ou indirecte, il appartient au juge d’apprécier si ces éléments dans leur ensemble laissent supposer l’existence d’une telle discrimination et, dans l’affirmative, il incombe à l’employeur de prouver que ses décisions sont justifiées par des éléments objectifs étrangers à toute discrimination.
En France, accuser un homme de « ne pas avoir de couilles » est différemment appréhendé selon les circonstances…
Le licenciement pour « faute grave » d'une salariée voilée par la crèche Baby Loup a été de nouveau autorisé en appel. La Cour d'appel qualifie Baby Loup d' « entreprise de conviction en mesure d'exiger la neutralité de ses employés ».
En cas de transfert d’entreprise, le contrat de travail des salariés se poursuit dans les mêmes conditions. Que devient leur mandat s’ils sont représentants du personnel ? Dans certains cas, il prend automatiquement fin alors que dans d’autres, et de façon tout aussi automatique, il se poursuit.
Conformément à l’article L. 1243-1 du Code du travail, « sauf accord des parties, le contrat de travail à durée déterminée ne peut être rompu avant l’échéance du terme qu’en cas de faute grave ou de force majeure ». De même, le CDD peut être rompu avant l’échéance du terme, à l’initiative du salarié, lorsqu’il justifie de la conclusion d’un contrat à durée indéterminée (article L. 1243-2 du Code du travail). La loi de simplification et d’amélioration de la qualité du droit du 17 mai 2011 a ajouté un nouveau motif de rupture anticipée d’un CDD : l’inaptitude.
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Ce qu'il faut retenir : le licenciement disciplinaire doit intervenir au plus tard dans le délai d'un mois après l'entretien préalable (article L1332-2 du Code du travail). Lorsque celui-ci est reporté sur demande du salarié alors le point de départ de ce délai est lui aussi retardé à la nouvelle date convenue pour l'entretien.
La faute lourde est subordonnée à l'existence d'une intention de nuire du salarié (Cass. Soc. 31 mai 1990, n°88-41419). Le seuil de gravité justifiant le recours à la faute lourde est élevé, cette décision en est encore la démonstration. Ici, les juges relèvent la portée limitée (absence d'abus et de publicité) des actes commis par le salarié pour éliminer la condition tenant à l'intention de nuire de ce dernier.