Manque de visibilité, instabilité des lois fiscales et sociales, coût du travail, précipitation du Gouvernement, etc…les raisons de la relative inertie en matière de recrutement dans les entreprises trouve sa source dans de multiples causes.
La politique du Gouvernement n'incite décidément pas les chefs d'entreprise à se jeter sur l'option de l'accroissement des effectifs au sein de leur structure. Le crédit d'impôt compétitivité emploi et le pacte de responsabilité ne suffisent visiblement pas à rétablir une confiance durable des investisseurs et des employeurs. Sans espoir d'une réelle croissance économique et d'une réelle amélioration de la conjoncture, les employeurs se disent frileux quant à la création de nouveaux emplois dans leur entreprise.
L'embauche d'un salarié ne peut intervenir qu'après déclaration nominative préalable à l'embauche accomplie par l'employeur auprès des organismes de protection sociale (article L1221-10 du Code du travail). Cette formalité s'impose à tous les employeurs, y compris les particuliers.
La déclaration préalable est adressée, au plus tôt 8 jours avant la date prévisible de l'embauche et au plus tard au moment de l'entrée en fonction du salarié (article R1221-4 du Code du travail). Les employeurs, quel que soit l'effectif de l'entreprise, doivent tenir à jour un registre du personnel sur lequel doivent figurer, dans l'ordre des embauches, le nom et les prénoms de tous les salariés occupés par l'établissement, y compris les travailleurs à domicile.
Enfin l'employeur doit organiser une visite médicale d'embauche qui doit intervenir, au plus tard, avant la fin de la période d'essai (article R4624-10 du Code du travail).
La rédaction d'un contrat de travail écrit n'est pas une obligation mais pour des raisons de preuves et de gestion de la relation contractuelle, elle est vivement recommandée.