Rupture du contrat à durée déterminée (CDD) : motifs limités
Le recours au contrat à durée déterminée est réservé pour des besoins ponctuels, précis et temporaires.
Il est important d’indiquer dans le contrat de travail le motif précis du recours au CDD. Si vous avez besoin d’un modèle, les Editions Tissot vous proposent leur documentation « Modèles commentés pour la gestion du personnel ».
Les cas de rupture anticipée sont également très encadrés par le Code du travail. La rupture anticipée est possible en cas :
- d’accord entre les parties (salarié et l’employeur) ;
- de faute grave ;
- de force majeure, c'est-à-dire un événement imprévisible, irrésistible et insurmontable, empêchant les parties d’accomplir leurs obligations ;
- d’inaptitude du salarié médicalement constatée.
Le salarié a également la possibilité de rompre le CDD s’il justifie d’une embauche en contrat à durée indéterminée (CDI).
Comme pour tout CDD, le CDD de remplacement doit être rédigé par écrit, signé par le salarié et vous-même, et remis à ce dernier au plus tard dans les 2 jours qui suivent l’embauche.
Lors de la rédaction du contrat, certains mentions sont obligatoires notamment le nom et la qualification professionnelle du salarié remplacé, ainsi que la désignation du poste du remplaçant.
Il faut également mentionner soit le terme du contrat, soit sa durée minimale s’il n’a pas de terme précis.
En effet, il est classique s’agissant d’un CDD de remplacement, lorsque la date du retour du salarié n’est pas connue, que le contrat se contente de préciser qu’il prendra fin « au retour du salarié remplacé ». Dans ce cas, pour ne pas commettre d’impair, il est nécessaire de prévoir une période minimum d’embauche. Elle permet au salarié d’avoir une garantie minimale d’emploi et de rémunération. Elle est fixée librement entre les parties.
Car si cette durée minimale manque, les tribunaux considèrent que le salarié peut obtenir la requalification de son contrat en CDI.