Le syndrome parkinsonien qui touche un peintre en carrosserie vient d'être reconnu comme d'origine professionnelle, alors que la pathologie n'est pas inscrite au tableau des maladies professionnelles. Une première en France.
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La décision insiste sur les conditions de travail du salarié de la carrosserie : "les conditions de manipulation des produits tant au niveau de la préparation, de l'application que du nettoyage sont de mesure à exposer fortement l'assuré sur le plan cutané et respiratoire. De surcroît, les équipements de protection collectifs ou individuels s'avèrent insuffisants ou inexistants. Les conditions d'hygiène ne s'avèrent pas satisfaisantes". La Fnath compte bien ne pas s'arrêter là : une procédure pour faute inexcusable de l'employeur va être engagée. "Mais surtout, ce qui est important, c'est que le secteur de la carrosserie prenne conscience que de telles expositions existent, qu'elles sont dangereuses, qu'elles peuvent conduire à de telles pathologies… Peut-être cela va-t-il favoriser d'autres déclarations de maladies professionnelles", espère Laurent Brillaud."Pour le moment, nous en sommes vraiment au tout début de ce dossier."