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Fin avril, l'Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) a publié deux nouvelles fiches d'aide au repérage (FAR) des produits cancérogènes. Elles concernent l'imagerie médicale et la réparation de carrosseries. Quatre-vingt-neuf fiches sont désormais disponibles, dont vingt-neuf ont été actualisées. 
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Le cancer est la première cause de mortalité dans les pays industrialisés. Même si les cancérogènes sont présents dans de nombreux environnements de travail, ils font l’objet d’une certaine banalisation, car leurs effets surviennent plusieurs années après le début de l’exposition. Pourtant, les cancers d’origine professionnelle pourraient être évités en réduisant l’exposition aux cancérogènes en milieu de travail tant en nombre qu’en intensité.
Stéphane NEREAU's insight:
Ce document de sensibilisation a été produit afin de faire état de la problématique des cancers d’origine professionnelle et présenter une démarche pour identifier les cancérogènes présents dans les milieux de travail, évaluer les risques et mettre en place les moyens de prévention appropriés. De plus, le document fait connaître les ressources disponibles pour entreprendre cette démarche dans le contexte spécifique du Québec. autres infos: Un feuillet de 2 pages (RR-790) a été écrit à l'intention des travailleurs. Feuillet - Les cancérogènes en milieu de travail
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Le 9 avril dernier, le Tribunal des affaires de sécurité sociale (TASS) de Lyon a reconnu les cancers d’un ouvrier du verre comme maladie professionnelle, au titre de la poly-exposition aux cancérogènes. Une première en France.
Stéphane NEREAU's insight:
Les juges du Tribunal des affaires de sécurité sociale (TASS) ont considéré que « l’exposition simultanée et/ou successive de Monsieur Cervantes, sur une durée de plus de trente années, à de multiples agents toxiques, dont trois sont des cancérogènes majeurs (amiante, HAP, solvants) entrés en synergie les uns avec les autres, a accru le risque de développement d’un cancer de la sphère ORL et, partant, qu’elle a pu causer le cancer du plancher de la bouche mais également le cancer du pharynx, diagnostiqués successivement et qui ont conduit à son décès. »
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Stéphane NEREAU's insight:
Ce nouveau guide rappelle la réglementation en vigueur : les fibres réfractaires sont classées cancérogènes de catégorie 1B par l’Union européenne. L’employeur a pour obligation de limiter l’exposition des salariés à ces matériaux au maximum et de mettre en œuvre pour cela une aération et un assainissement de l’atmosphère sur le lieu de travail.
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L'objectif ? Aider les entreprises dans les deux étapes que constituent le repérage préalable et la recherche de solutions de substitution "lorsqu'un risque d'exposition à un agent cancérogène a été mis en évidence", précise l'INRS. Des fiches d'aide au repérage (FAR) et d'aide à la substitution (FAS) des cancérogènes sont donc mises à la disposition des opérateurs par l'INRS et la Caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS).