A l'âge de faire valoir leurs droits à la retraite, nombreux sont les salariés expatriés à découvrir que les années d'expatriation n'ont pas permis d'acquérir de trimestres et qu'il faudra pour bénéficier d'une retraite à taux plein, poursuivre son activité professionnelle ou racheter les trimestres manquants. Que faire face à cette situation?
La loi du 13 juillet 1984 a créé une caisse autonome des Français de l'étranger, chargée de la gestion du régime de l'assurance vieillesse des expatriés adhérant à la sécurité sociale française, cette caisse pris le nom de la Caisse des Français de l'Etranger.
Parallèlement, il existait une Caisse de Retraite des Expatriés, la gestion a été confiée à une société privée dénommée "TAITBOUT", puis « NOVALIS TAITBOUT », affiliée à l'ARRCO qui n'avait pas pour objet de se substituer au régime de base, mais au contraire de fournir au salarié expatrié les mêmes avantages de retraite complémentaire que ceux obligatoirement en vigueur en France.
Or, principalement les entreprises françaises ayant eu recours à de l'expatriation ont eu recours à la Caisse de Retraite des Expatriés (retraite complémentaire) mais n'ont pas affilié leurs salariés au régime général de la Caisse des Français de l'Etranger (régime de base).