Vu par certains comme un visionnaire, le DRH souffre souvent d'un manque de moyens. La fonction a évolué au point que beaucoup ne reconnaissent plus leur métier initial.
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Ce métier a considérablement évolué. Attendu sur l'amélioration de la compétitivité des organisations, « le DRH se doit aussi de porter une vision stratégique et une parole ambitieuse », résume Marianne Laigneau. Dans « Image et rayonnement du DRH, au-delà de l'attendu » (Manitoba-Les Belles Lettres), Cathy Kopp va plus loin : « Pour qu'il devienne un partenaire, il sera un chasseur de tendances, une force d'innovation sociale et sortira du cadre assigné. » L'ex-DRH d'Accor milite pour une excellence qui leur permettrait d'épauler puis de remplacer le directeur général. « Pour celui-là, la différence se jouera alors sur la qualité du leadership, le talent à défendre un budget, à s'extraire de la folle financiarisation des débats et de l'hégémonie du court terme », décrit François Potier.
Problème : l'adaptation à ces nouvelles donnes ne convient pas à tous les profils. « Je suis l'un des dirigeants qui, en quarante ans, a mené le plus de fusions, restructurations, fermetures d'usine. Le changement est naturel, mais la nouveauté c'est le rythme, l'ampleur et souvent la brutalité de ces évolutions », insiste Jean-Luc Vergne, aujourd'hui retiré des affaires. Et visiblement soulagé de l'être.