Quel est l'intérêt pour les entreprises de signer un accord sur le compte personnel de formation ? Deux experts, Marc Dennery, directeur associé de C-Campus, organisme de conseil et de formation et Carine Seiler, directrice du pôle formation, économique et emploi de Sémaphores (groupe Alpha) nous livrent leurs premières impressions.
C'est l'une des principales innovations de la future loi sur la formation et la démocratie sociale, discutée aujourd'hui à l'Assemblée nationale : dans les entreprises d'au moins 10 salariés, un accord d'entreprise, conclu pour une durée de trois ans, pourra prévoir que l'employeur consacre au moins 0,2% du montant des rémunérations versées pendant l'année de référence au financement et à l'abondement du CPF. Dans ce cas, le montant de la contribution formation de l'entreprise est réduite, passant de 1% à 0,8%.