Management contemporain à l'innovation managériale - Droit social
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Management contemporain à l'innovation managériale - Droit social
Actualités, en France et dans le monde, sur les pratiques managériales actuelles jusqu'a l'innovation managériale dans les organisations. Ce thème continue d'aborder les réglementations et les bonnes pratiques en Santé Sécurité au Travail et dans la Relations Humaines. Les sujets suivants seront également abordés : les conditions de travail, la qualité de vie au travail, l'épuisement professionnel et l'entrepreneuriat.
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Que compte faire la Commission européenne pour lutter contre les TMS ?

La question est posée par un parlementaire européen, Juozas Imbrasas (EFD). Celui-ci rappelle que les troubles musculo-squelettiques (TMS) “représentent une charge énorme pour les systèmes de protection de la santé et d'assurance sociale dans tous les pays de l'UE”. Les TMS touchent 120 millions de personnes dans l'UE et seraient à l'origine d'un tiers des incapacités de travail ; 38% seraient liés au travail.

Stéphane NEREAU's insight:

Dans sa réponse au nom de la Commission européenne, M. Borg indique que celle-ci a financé divers projets dans le cadre du Plan santé 2008-2013 et que depuis les années 1980, l'UE a fait beaucoup pour gérer le problème des onze millions de travailleurs européens qui souffrent de TMS. Il rappelle qu'au-delà de la directive cadre (89/391/CEE), qui établit des dispositions générales, d'autres textes ciblent spécifiquement les TMS, telles que les directives “manutention manuelle de charges” (90/269/CEE), “travail sur écran” (90/270/CEE) ou “vibrations” (2002/44/CE).

Enfin le représentant de la Commission rappelle que l'évaluation en cours de la législation actuelle, dont les résultats sont attendus en 2015, permettra de dire si des actions complémentaires sont nécessaires, qu'elles soient réglementaires ou pas, pour réduire l'incidence des TMS liés au travail.

Question / réponse parues au JOUE C 405/271 du 14 novembre 2014

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Détachement des travailleurs: les garanties de l’Union européenne contre le dumping social

Détachement des travailleurs: les garanties de l’Union européenne contre le dumping social | Management contemporain à l'innovation managériale - Droit social | Scoop.it

Un travailleur détaché est une personne qui est envoyée pour une période limitée effectuer son travail, pour le compte de son employeur, sur le territoire d’un État membre de l’Union autre que l’État dans lequel elle travaille habituellement. Le détachement d’un travailleur résulte de l’exercice par l’employeur du droit de libre prestation de services transfrontières prévu à l’article 56 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE). Le nombre de travailleurs détachés dans l’Union est estimé à 1,2 million, soit moins de 1 % de la population en âge de travailler. Le secteur qui a le plus recours au détachement des travailleurs est la construction (25 % des travailleurs détachés), en particulier lorsque l’employeur est une PME. Les autres secteurs concernés sont notamment ceux des services (dont la finance et les services aux entreprises), des transports, des communications et de l’agriculture.

Stéphane NEREAU's insight:

Par conséquent, la Commission a proposé, en mars 2012, une directive visant à contrôler l’application de la directive sur le détachement, afin d’améliorer et de faciliter la mise en œuvre, la surveillance et l’application, dans la pratique, des règles établies par la directive de 1996 sur le détachement des travailleurs (voir IP/12/267). Avec cette directive (dans la version en cours de négociation au Conseil), il est ainsi prévu:

d’instaurer des normes plus ambitieuses pour mieux informer les travailleurs et les entreprises de leurs droits et de leurs obligations en matière de conditions d’emploi;

d’établir des règles pour améliorer la coopération entre autorités nationales compétentes en matière de détachement (obligation de répondre aux demandes d’assistance des autorités compétentes d’autres États membres; instauration d’un délai de deux jours ouvrables pour répondre aux demandes d’information urgentes et de vingt-cinq jours ouvrables pour les demandes non urgentes);

de préciser la définition de la notion de détachement, afin d’éviter la multiplication des sociétés «boîtes aux lettres» qui n’exercent aucune activité économique réelle dans l’État membre d’origine, mais utilisent plutôt le détachement pour contourner la loi;

de définir les responsabilités des États membres en matière de vérification du respect des règles établies par la directive de 1996 (les États Membres seraient tenus de désigner des autorités de contrôle spécifiques chargées de vérifier le respect des règles; obligation pour les États membres où les prestataires de services sont établis de prendre les mesures de supervision et d’exécution nécessaires) et les mesures d’inspection qu’ils devraient appliquer;

d’exiger des sociétés détachant des travailleurs:

qu’elles désignent une personne de contact pour assurer la liaison avec les autorités de contrôle pour déclarer leur identité, le nombre de travailleurs allant être détachés, les dates de début et de fin ainsi que la durée du détachement, l’adresse du lieu de travail et la nature des services,

qu’elles conservent les documents de base disponibles, tels que les contrats de travail, fiches de paie et relevés d’heures des travailleurs détachés;

d’améliorer le respect des droits et le traitement des plaintes, en exigeant de l’État membre d’accueil et de l’État membre d’origine qu’ils veillent, avec l’aide de syndicats et d’autres tierces parties intéressées, à ce que les travailleurs détachés puissent déposer des plaintes et engager une action juridique et/ou administrative contre leur employeur si leurs droits ne sont pas respectés;

de garantir que les sanctions et amendes administratives infligées aux prestataires de services par les autorités de contrôle d’un État membre, en cas de non-respect des prescriptions de la directive de 1996, peuvent être exécutées et recouvrées dans un autre État membre. Les sanctions infligées en cas de manquement à la directive doivent être effectives, proportionnées et dissuasives.

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Santé - travail : le stress coûte 473 euros par an et par personne en Europe

Santé - travail : le stress coûte 473 euros par an et par personne en Europe | Management contemporain à l'innovation managériale - Droit social | Scoop.it
Le stress est beaucoup plus présent que ce que l'on pourrait penser dans notre quotidien et surtout dans notre travail. Si présent qu'il est la deuxième cause de problèmes de santé liés à l'emploi, après les douleurs musculaires et osseuses.
Stéphane NEREAU's insight:

Et le coût du stress est gigantesque : plusieurs centaines de milliards d'euros par an à l'Union Européenne.

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Formation continue des salariés en Europe

Formation continue des salariés en Europe | Management contemporain à l'innovation managériale - Droit social | Scoop.it

La formation continue des salariés reste un objectif politique majeur de l'Union européenne. A partir des enquêtes européennes Continuing vocational training survey, (CVTS), le Céreq  dresse un véritable panorama des pratiques de formation en Europe. Les résultats montrent que les salariés européens sont plus nombreux à se former qu'il y a 10 ans. Les écarts entre pays ont tendance à se réduire au fil du temps, mais l'accès à la formation, son financement  et le type de formation suivie présentent encore de grandes disparités au sein de l'Europe. Les salariés français sont parmi les salariés européens qui se forment le plus souvent par cours et stages mais pas par autres types de formation.

Stéphane NEREAU's insight:

En 2010, 56 % des entreprises européennes ont formé au moins un de leurs salariés par cours et stages, et 53 % au moyen de l'un des cinq autres types de formation (formation en situation de travail - cercles d'enseignement - conférences-ateliers - autoformation - par rotation ou mobilité). Au total, les modalités de formation étant souvent combinées, 66 % des entreprises sont formatrices. En 2010, les entreprises euro­péennes ont dépensé, pour la formation de leurs personnels, 1,6 % de leur masse salariale, la France se situant en haut de la distribution.

 

Voir l'analyse complète: http://ow.ly/n1Zat

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