Your new post is loading...
Your new post is loading...
Que sont les risques psychosociaux (RPS) ? Comment se manifestent-ils chez le salarié et quels en sont les principaux facteurs ? Dans cet article nous dresserons un tableau des risques psychosociaux en entreprise, leurs conséquences et les 5 étapes essentielles pour les prévenir.
L’INRS révèle (1) dans une étude de la Dares (ministère du travail) qu’à profession identique, les salariés ayant eu des carrières précaires – caractérisées par un déclassement, des périodes de chômage de longue durée ou des changements d’emploi assez fréquents – sont plus exposés aux risques psychosociaux que ceux qui ont bénéficié de carrières stables.
Quand les conditions de travail se détériorent, le tabagisme en entreprise augmente, explique une nouvelle étude.
Une récente étude européenne de la Dares montre combien les facteurs de risques psychosociaux varient d'un pays à l'autre. Côté français, le malaise des salariés trouve surtout sa source dans le manque d'autonomie, de temps et de soutien social au travail. Le défaut de perspectives à long terme est aussi un élément déclencheur.
Des experts demandent la reconnaissance comme maladie professionnelle des épuisements, stress extrêmes et autres dépressions liés au travail. Mais pas sûr que les employeurs soient d'accord: ils devraient payer de leur poche les frais de leur mauvais management...
Si la prévention des risques psychosociaux est une affaire sérieuse, l'amélioration du bien-être au travail doit être une quête joyeuse. Voici pourquoi, et comment.
Chaque employeur public doit élaborer un plan d’évaluation et de prévention des risques psychosociaux, RPS. Ces plans doivent s’appuyer sur une première phase de diagnostic réalisée dès 2014 et intégrée dans le document unique. La phase de mise en œuvre des plans devra intervenir au plus tard en 2015. Un guide méthodologique d’aide à l’identification, l’évaluation et la prévention des RPS dans la fonction publique à destination des employeurs publics a été publié. Par ailleurs une circulaire détaille la mise en œuvre du plan national d’action pour les trois fonctions publiques.
D’après le dernier baromètre stress réalisé par OpinionWay, le degré de stress ressenti par les cadres ne cesse de croitre, notamment en raison de charges de travail toujours plus lourdes, des délais de plus en plus courts, des contraintes imposées par les nouvelles technologies, ainsi que par la multiplicité des facteurs favorisant cet état de malaise. Ainsi 77 % des cadres pointent la surcharge de travail et 90 % évoquent des délais trop courts imposés par des employeurs qui leur demandent de travailler toujours plus vite. D’autre part, les nouvelles technologies sont aussi remises en causes, car elles deviennent sources de stress supplémentaire. Enfin, 78 % des cadres stressés affirment que leur mal-être au travail n’est pas suffisamment pris en compte par leur entreprise.
Les Échos Lutter contre le risque psychosocial et "en faire son cheval de bataille" Les Échos Celle-ci préconise la réalisation systématique d'une étude d'impact sur les RPS d'origine professionnelle en cas de projet de restructuration, transmise...
De nombreux DRH séparent encore les deux sujets, or, ils sont intimement liés. Agir selon cet axiome suppose un travail sur les processus de l’entreprise, qui doivent être vecteurs du sens collectif, et sur le rôle du manager, qui devient un acteur de la qualité de vie au travail.
D’après le Dr Christa Sedlatschek, directrice de l’EU-OSHA (Agence Européenne pour la sécurité et la santé au travail) : « le stress lié au travail est le deuxième problème de santé lié au travail le plus signalé en Europe ». Les causes qui sont le plus souvent citées dans le dernier sondage d’opinion de l’EU-OSHA au sujet du stress au travail sont : - L’insécurité professionnelle ou les restructurations pour 72% des sondés,
- Le temps de travail prolongé ou la surcharge de travail, 66%,
- Les pressions ou le harcèlement professionnel 59%.
Partant du constat que de plus en plus d’employés et de salariés de sociétés se plaignent de différentes formes de souffrance dans le cadre de leur activité professionnelle, de nouvelles idées émergent au début des années 1990. Parmi celles-ci, l’idée que le travail puisse avoir des conséquences néfastes sur la santé mentale donnera naissance à l’expression « risques psychosociaux ». Mais qu’est-ce concrètement que le risque psychosocial ?
|
Le nouveau rapport d'analyse des conclusions de la 2e enquête européenne des entreprises sur les risques nouveaux et émergents (ESENER-2) met en évidence le fait que les risques sanitaires et psychosociaux ne sont pas aussi bien gérés que les risques traditionnels.
“Pas un débat sur la santé au travail sans que les termes de bien-être au travail, de qualité de vie au travail ou de risques psychosociaux ne soient employés. Mais que recouvrent exactement ces notions ? D'où sont-elles issues ? À quels objectifs de prévention des risques répondent-elles ? Cet article examine les spécificités, les différences et les complémentarités de ces approches.
Via Harmony, François GARREAU
Ce guide donne aux managers (chefs d'entreprise, encadrement intermédiaire, DRH) des clés de compréhension pour agir en prévention des risques psychosociaux. Il tord le cou aux idées reçues de ces publics sur les RPS pour les interpeller et leur permettre d'avoir une autre perception et fournit 9 conseils pour agir au quotidien : évaluez la charge de travail, donnez de l'autonomie à vos salariés, soutenez vos collaborateurs, témoignez de la reconnaissance, donnez du sens au travail, agissez face aux agressions externes, communiquez sur les changements, facilitez la conciliation travail et vie privée et bannissez toute forme de violence.
« Soyez plus fort grâce à vos équipes » : c'est cette formule simple traduite dans l'organisation du travail et le management de l'entreprise qui aidera tout dirigeant (notamment de PME) gagné par le ras-le-bol ou proche de l'épuisement professionnel à reprendre le dessus.
Elle lui servira aussi à instaurer ou renforcer une qualité de dialogue avec les salariés sur une manière socialement vertueuse d'être compétitif, pour que confiance et fierté partagées remplacent suspicion et jeux de posture mutuels.
Les partenaires sociaux européens du secteur ferroviaire ont adopté, le 11 mars 2014, des recommandations sur l'identification et la prévention des risques psychosociaux (RPS) dans leur secteur. L'objectif principal est de "contribuer à l'amélioration des conditions de travail dans le secteur ferroviaire en s'attaquant au problème des risques psychosociaux". Les partenaires sociaux recommandent aux entreprises de mettre en place des mesures spécifiques et de sensibiliser les managers, les travailleurs et leurs représentants aux RPS. Il s'agit de permettre à tous ces acteurs de détecter les signes avant-coureurs de ces risques. Les partenaires sociaux souhaitent susciter la mise en place par les syndicats et les entreprises de stratégies et d'actions afin de prévenir et de gérer les RPS.
Dans certaines entreprises est proposé au salarié un "plan de commission", c'est à dire des objectifs fixés pour une période donnée (annuel, trimestriel, semestriel) à atteindre. Si le salarié consent à accepter ces objectifs, une rémunération variable est fixée. Il peut être convenu dans un avenant au contrat de travail que l'acceptation par le salarié de ces objectifs à atteindre emporte modification de la rémunération de base (moins importante que celle initialement prévue au contrat de travail) et une rémunération variable.
Que se passe-t-il alors si le salarié refuse de signer ces objectifs, les considérant comme inaccessibles et entrainant de facto diminution de sa rémunération fixe s'il les acceptait?
Les 3 premiers stades du décrochage ne sont pas spectaculaires pour l’entourage. Pour l’équipe, les collègues, le manager de proximité, la baisse de performance (efficacité) tient à un léger « coup de fatigue », peu important et sans conséquence véritable sur l’activité, le rendu, le livrable de l’activité.
L'Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (EU-Osha) publie une synthèse d'études sur le coût des risques psychosociaux.
Tel était le thême d'un petit déjeuner débat organisée par notre think-tank Galilee.sp, animé par Jean-Claude Delgenes, directeur général du cabinet Technologia (*) et qui a connu un certain succès au regard de l'intérêt porté par les participants d'horizons divers à ce sujet éminemment sensible et d'actualité.
Lors du Club RH du 17 décembre à Lille dédié aux RPS, Sophie Fantoni-Quinton, Professeur des universités, praticien hospitalier et docteur en droit analyse les évolutions du droit sur le sujet. Elle souligne notamment la propagation très claire de la jurisprudence de la Cour de cassation aux juridictions administratives.
Dans les précédents articles nous avons analysé les cinq premiers principes généraux de la prévention des risques psychosociaux : - Eviter les risques
- Evaluer les risques
- Combattre les risques à la source
- Adapter le travail à l’homme
- Tenir compte de l’évolution technique
Abordons cette semaine la question du danger avec le sixième principe : « Remplacer ce qui est dangereux par ce qui ne l’est pas du tout, ou à défaut par ce qui l’est moins.
Ce second article de la série : « Se protéger des risques psychosociaux ; comment ? » aborde la notion de risque et d’actions à mettre en œuvre pour les éviter. Dans un premier temps je définirai les termes qui sont habituellement utilisés quand il s’agit de mettre en œuvre les principes de la prévention des risques psychosociaux en entreprise. Puis j’aborderai la question de la prévention de ces risques à proprement parler. Je terminerai en rappelant les trois principales raisons que peut avoir un chef d’entreprise à mettre en œuvre une politique de bien-être au travail.
|