A la recherche du titre qui interpelle, les expressions « la mort du CV » et ses variantes « la fin du CV » prolifèrent sur la toile auprès de la galaxie RH connectée. Bref, elles tournent en boucle. Derrière la provocation voulue de ces expressions, c’est plutôt la remise en cause d’un recrutement fondé sur des critères traditionnels qui est abordée. Mais au royaume du diplôme, de l’élitisme et des classements en tous genres (depuis les maternités jusqu’aux grandes écoles et universités), pas facile de s’éloigner d’un modèle qui, semble-t-il, a encore de beaux jours devant lui…
Non. Rassurons-nous. Le CV n’est pas mort. A moins que le Big Data... Mais c’est une autre histoire. D’ailleurs, à propos d’histoire, et pour nous rassurer complètement, je vous conseille la lecture du bouquin de Jean-Louis Fournier, « Le CV de Dieu » : après avoir tout créé, Dieu s’ennuie et décide alors de postuler dans une grande entreprise pour trouver un travail. Et devinez quoi ? Il commence par rédiger son CV. Alors, rassurés ?