Avec la mise en place progressive du comité social et économique (CSE) d’ici au 1er janvier 2020, plusieurs dizaines de milliers de représentants du personnel vont perdre leurs mandats à la suite de la fusion des instances. Le retour à l’emploi s’avère un véritable casse-tête pour les DRH. Certains ont anticipé. Mais la démarche n’est pas dénuée d’écueils.
Raccrocher ou garder la main ? Tel va être le dilemme des 600 000 représentants du personnel confrontés à l’instauration du comité social et économique (CSE), issu des ordonnances du 22 septembre 2017. La mise en place de cette nouvelle entité, qui s’effectuera au fur et à mesure des élections professionnelles, avec comme date butoir le 1er janvier 2020, va se traduire par une vague inédite de départs des élus, à la suite de la fusion des instances. Difficile pour l’heure d’établir un chiffre précis. Tout dépendra de la place accordée ou non aux représentants de proximité. Mais cette petite révolution inquiète le monde syndical.