L’effet cancérogène des radio-fréquences électromagnétiques chez l’homme reste controversé. Cependant, il a été suggéré qu’elles puissent être impliquées dans l’étiologie de certains types de tumeurs cérébrales.
Get Started for FREE
Sign up with Facebook Sign up with X
I don't have a Facebook or a X account
Your new post is loading...
Your new post is loading...
|
Un total de 253 gliomes, 194 méningiomes et 892 témoins appariés choisis dans les listes électorales locales ont été analysés. Aucune association avec des tumeurs cérébrales n’a été observée lorsque l’on compare les utilisateurs réguliers de téléphone mobile avec des non-utilisateurs (OR = 1,24 ; IC 95 % de 0,86 à 1,77 pour les gliomes ; OR = 0,90 ; IC 95 % de 0,61 à 1,34 pour les méningiomes). Cependant, l’association positive était statistiquement significative chez les plus gros utilisateurs en considérant une longue durée d’exposition cumulée (≥ 896 h ; OR = 2,89 ; IC 95 % de 1,41 à 5,93 pour les gliomes ; OR = 2,57 ; IC 95 % de 1,02 à 6,44 pour les méningiomes), et le nombre d’appels pour le gliome (> 18 360 appels ; OR = 2,10 ; IC 95 % de 1,03 à 4,31). Les risques étaient plus élevés pour les gliomes, les tumeurs temporales, l’utilisation du mobile en milieu urbain et en milieu professionnel.