En 2010, une étude internationale sur le « Calcul du rendement de la prévention pour les Entreprises au plan international : coûts et avantages des investissements dans la sécurité et la santé au travail » a été lancée sous l’égide de l’Association Internationale de la Sécurité Sociale (AISS), en partenariat avec l’Assurance sociale allemande des accidents de travail et maladies professionnelles (DGUV) et la Caisse d’assurance contre les accidents professionnels dans les secteurs de l’énergie, du textile, de l’électricité et des produits des médias (BG ETEM).
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On peut naturellement se réjouir de la « rentabilité » mise en évidence par l’étude de l’AISS mais n’est-il pas dangereux de vouloir la mesurer à tout prix, et, ce faisant, de transformer un simple instrument de mesure économique en arbitre de décisions essentielles pour l’Homme, l’Entreprise et la Société ? Et si la « balance » évoquée plus haut n’était pas ou plus économiquement favorable aux Entreprises ? Faudrait-il en conclure de renoncer à la Prévention comme on peut renoncer à un produit ou à un procédé de production jugés non – ou pas assez – rentables ? Quid alors des conséquences pour la Santé des personnes concernées et de la responsabilité des Entreprises et de l’Etat ?