Si les entreprises aiguisent leurs témoins d'alerte, les plans d'action sont encore maigres. Si elles évaluent de plus en plus l'impact sur les salariés des changements organisationnels, elles ne proposent pas de réels plans d'action.
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Les employeurs ont vraisemblablement tiré les leçons d'une jurisprudence coercitive. « L'arrêt Fnac - qui a rappelé fin 2012 l'obligation d'identifier les risques humains liés à toute nouvelle organisation - a eu un effet de décharge électrique qui pousse à l'extrême prudence face au projet stratégique lui-même et à son déploiement opérationnel », estime Bénédicte Haubold. « La loi de sécurisation de l'emploi qui impose une démarche concertée avec les partenaires sociaux a aussi contribué à ancrer cette obligation de mesure des impacts en amont. » Il ne reste plus aux entreprises qu'à franchir une marche supplémentaire en quittant la logique d'impact sur la santé, un indicateur trop tardif : « L'impact sur les résultats et sur les collectifs de travail serait plus signifiant et plus exploitable en termes d'action », conclut Isabelle Burens.