La loi déclare le 1er mai, jour de la fête du travail comme un jour férié qui doit par principe être un jour chômé. Ce principe souffre néanmoins d'une exception concernant les établissements et services qui peuvent en raison de leur activité interrompre le travail (établissements de santé et de soins, hôtels cafés restaurants, etc…) (2). Majoration ou non, l'employeur doit être vigilant et ne pas toujours se contenter d'observer les prescriptions légales.
Lorsque l'employeur y est autorisé et s'il ouvre les portes de l'entreprise aux salariés le 1er mai (1), il doit leur verser le double de leur salaire habituel (3). Aucun repos compensateur même attribué avec une majoration ne peut remplacer cette majoration de rémunération de 100 %. Si une convention collective prévoit toutefois un tel repos en contrepartie du travail fourni le 1er mai, l'employeur doit y additionner l'indemnité spécifique doublant la rémunération (4).
Lorsque le 1er mai est chômé, l'employeur doit maintenir le salaire du salarié (5).