Les nanotechnologies sont en pleine expansion et leurs applications commerciales se développent très rapidement.
C’est alors que les médecins du travail se sont interrogés sur la possibilité d’une pénétration cutanée de ces nanoparticules (NP).
Dans un premier temps, ils ont réalisé une étude de la littérature via "PubMed" concernant les nanoparticules de titane (TiO) et d’oxyde de zinc (ZnO) et portant sur les aspects toxicologiques pertinents pour cette recherche.
La protection individuellerepose sur :
une hygiène personnelle stricte,deux paires de gants étanches, changés régulièrement, jetables, en butyle si les NP sont manipulées en poudre mais en butyle ou en néoprène si les nanoparticules sont en solution colloïdale,une combinaison à capuche de type TYVEK (textile en polyéthylène de haute densité) avec serrage au cou, aux poignets, aux chevilles, sans revers ni pli et avec poches à rabats,des lunettes à protections latérales, des couvre-chaussures."Le médecin du travail assurera la surveillance médicale sur la base de l’analyse globale des risques intégrant toutes les voies d’exposition, et adaptée au cas par cas..... Le médecin devra pouvoir assurer une traçabilité de l’exposition et du suivi médical".