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Stéphane NEREAU's curator insight,
February 6, 2014 3:27 AM
C'est une véritable bombe à retardement qui a été lancée en septembre dans le monde du management des risques : le rapport « Pour la réparation du préjudice écologique », rédigé par le professeur Yves Jégouzo, à la demande de Christiane Taubira. Si certains professionnels jouent l'autruche, affirmant que « jamais les mesures préconisées ne pourraient être mises en oeuvre », les responsables de l'Amrae s'avouent très inquiets. « Il s'agit d'un projet auquel la ministre de la Justice semble beaucoup tenir. C'est pour elle une question de principe », estime Nathalie Clerc, présidente de la commission environnement de l'Amrae, et qui a conduit le groupe de travail de l'association sur le sujet. Comme le Medef, la FFSA et l'Afep, l'Amrae s'est officiellement insurgée contre une grande partie des 10 mesures proposées dans le rapport. « Plutôt que d'empiler les textes, mieux vaudrait améliorer la loi LRE », résume Nathalie Clerc. Le rapport Jégouzo conduirait tout d'abord à la mise en place regrettable d'une nouvelle couche juridique. « La voie judiciaire va entraîner un rallongement considérable des procédures et retarder la mise en place des solutions, au détriment de la réparation du dommage à l'environnement », juge Nathalie Clerc. Surtout, les mesures préconisées placeraient les entreprises en grande insécurité, juridique et financière. |
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