La date de surconsommation des ressources naturelles de la planète intervient de plus en plus tôt.
Via Stéphane NEREAU
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A contrario, les pays qui ne tirent pas sur la corde se font rares. On les trouve plutôt en Afrique, en Asie, dans une partie de l'Europe du Nord (Suède, pays Baltes). L'Australie et le Brésil, eux aussi, sont excédentaires. Au final, seulement 14 % de la population mondiale vit dans des pays dont la biocapacité dépasse l'empreinte écologique. « Pour eux, le principal défi est de gérer leurs atouts naturels comme d'importantes sources de richesses », estime l'ONG. « Ils doivent être attentivement préservés et cultivés sur le long terme, plutôt que comme des trésors monnayables à court terme. »
Mauvaise nouvelle pour la planète. A compter d'aujourd'hui et jusqu'à la fin de cette année, l'humanité va vivre à crédit sur son stock de ressources naturelles renouvelables. Ce mardi 19 août 2014 marque en effet le moment à compter duquel sa consommation dépasse toute cette offre disponible sur un an.
Une « dette écologique » qui ne cesse de s'alourdir. En 2000, cet indicateur créé par l'organisation non gouvernementale (ONG) Global Footprint Network (GFN) s'était allumé un 1er novembre, soit au bout de onze mois. Il n'en faut même plus huit aujourd'hui pour que l'empreinte écologique laissée par l'homme dépasse la biocapacité de la planète, en clair le potentiel dont dispose chaque pays pour reconstituer ses stocks de ressources, exprimés en hectares globaux (hag) par GFN.