40 000 écoliers, malades et retraités respirent trop de particules fines et de dioxyde d'azote.
L'exposition des Parisiens à la pollution atmosphérique, principalement d'origine routière, est inquiétante. Une étude d'Airparif, l'organisme de surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France, rendue publique mardi 4 décembre, montre que tous les établissements de la capitale accueillant des publics "sensibles" – jeunes enfants, personnes âgées ou hospitalisées – situés à moins de 50 m d'un axe routier à fort trafic dépassent les valeurs limites de particules fines, de dioxyde d'azote et de benzène.
Pas moins de 128 écoles, regroupant 28 000 élèves de maternelle et de primaire, 85 crèches (3 250 places), 66 hôpitaux (6 700 lits), 36 hébergements pour personnes âgées (2 500 places) sont concernés, soit 40 000 personnes.