Les tractations ont été extrêmement dures lors de cette "conférence d'étape" mais un accord a finalement été trouvé, fixant une feuille de route jusqu'en 2015.
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Stéphane NEREAU's curator insight,
November 12, 2013 1:28 AM
Au sommet de Durban de 2012, les Etats ont en effet convenu de faire tourner à partir de 2020 un nouveau logiciel, en lieu et place de celui fabriqué par l'ONU en 1997 à Kyoto où a été signé le premier texte contraignant sur les GES. Ce protocole, qui vise à limiter le réchauffement à 2 degrés Celsius d'ici à 2100, est aujourd'hui totalement dépassé dans la mesure où il ne couvre plus que 15 % des émissions totales. En gros, celles de l'Europe, les Etats-Unis n'ayant pas ratifié cet accord et les grands pays émergents dont la Chine, aujourd'hui premier pollueur de la planète, n'ayant pas à l'époque été mis soumis contrainte. L'accord de Paris doit mettre fin à ce hors-jeu. Sur le front des réparations, les pays les moins développés et les plus exposés au réchauffement, risquent d'avoir à se contenter des « arrangements institutionnels » promis l'an dernier à la conférence de Doha. La formule est vague et évite d'avoir à parler d'un « mécanisme pour pertes et dommages », concept rejeté par les pays riches dont les Etats-Unis qui redoutent le coût de demandes d'indemnisations en série. Les pays du Nord ont aussi promis 100 milliards de dollars par an d'ici 2020 pour aider ceux du Sud à faire face au changement de climat. Le versement de ce soutien doit débuter en 2014. Mais au compte-gouttes. |