Les sirènes de l’urgence climatique ont beau être de plus en plus stridentes, la communauté internationale a encore trouvé le temps de mégoter. Les délégations de 195 pays, réunies depuis le 1er décembre à Lima sous l’égide de l’ONU, ont, une fois de plus, dépassé les délais impartis avant de s’entendre in extremis, dimanche, sur un texte dont les enjeux ne souffrent pourtant pas d’attendre. La mission impartie à cette conférence consistait à régler dans le détail les préparatifs de l’ordre de mobilisation mondiale des nations contre le réchauffement qui doit être signé à Paris en décembre 2015.