Perturbateurs endocriniens : la Commission européenne met de côté le principe de précaution | Risques du monde d'aujourd'hui et du "monde d'après" : changement climatique, pollution, santé, modes de vie, démographie, crises sociales, cyber......) | Scoop.it
Jouer la montre n’était plus possible. Après avoir traîné des pieds pendant six ans et s’être fait condamner de façon inédite en décembre dernier par la justice européenne pour inaction, Bruxelles a présenté hier les critères qui permettront d’identifier les perturbateurs endocriniens, ces substances qui dérèglent le système hormonal. Favoriser l’infertilité, les malformations congénitales, la puberté précoce, certains cancers ou encore l’obésité et le diabète ne sont pas les seuls torts des perturbateurs endocriniens. Ils menacent également les intérêts économiques colossaux des industriels de la chimie et des pesticides. Résultat : la Commission a opté pour une approche fondée sur le danger mais ignorant le principe de précaution. La balle est maintenant dans le camp des États membres et dans celui du Parlement européen.