Sun Tzu, général chinois, a inspiré de nombreux managers avec son premier traité de stratégie, “L’Art de la guerre”. Pour cette première chronique, je souhaitais vous exposer ici la théorie de Juliette Tournand, qui consiste à privilégier l’Art de la paix. Ou comment maintenir un climat de confiance et de stabilité en ayant recours uniquement à la bienveillance.
Cette méthode, décrite dans son ouvrage “La stratégie de la bienveillance”, peut s’appliquer aussi bien dans le domaine du privé que du public. Je m’attarderai ici sur son application dans l’entreprise, en particulier du point de vue du manager.
Via Stéphane NEREAU
Les 6 conditions nécessaires de la bienveillance stratégique
L’idée principale est de faire coopérer les talents. En voici les six déclinaisons :
1/ Oser la bienveillance stratégique, c’est-à-dire faire confiance à ses employés
2/ Initier la coopération, leur permettre de s’ouvrir, de montrer leur vraie personnalité
3/ Se projeter vers un avenir commun avec eux
4/ Diversifier les talents et “articuler autour de soi des relations complémentaires”
5/ Renoncer à la relation dominant / dominé et traiter ses collaborateurs sur un pied d’égalité
6/ Oser explorer un territoire neuf et illimité, être ouvert à toute nouvelle idée
Nous avons à chaque fois quatre forces en présence : la bienveillance, la réciprocité, la clarté et la liberté d’innover.