Un nouveau rapport de l’OCDE , « Les conséquences économiques de la pollution atmosphérique extérieure, estime que la pollution de l’air extérieur provoquera entre 6 et 9 millions de décès prématurés par an d’ici 2060, comparativement à trois millions en 2010. Cela équivaut à un décès toutes les 4-5 secondes. Cumulativement, plus de 200 millions de personnes vont mourir prématurément au cours des 45 prochaines années en raison de la pollution atmosphérique. Il y aura également plus de maladies liées à la pollution. Les nouveaux cas de bronchite chez les enfants âgés de 6 à 12 ans devraient grimper à 36 millions par an d'ici à 2060, par rapport à 12 millions aujourd'hui. Pour les adultes, nous prévoyons dix millions de nouveaux cas par an en 2060, contre 3,5 millions aujourd'hui. Les enfants sont également de plus en plus touchés par l'asthme. Tout cela se traduira par davantage d'hospitalisations liées à la pollution, qui devraient passer à 11 millions en 2060, par rapport à 3,6 millions en 2010. Ces problèmes de santé seront concentrés dans les zones densément peuplées avec des concentrations élevées de particules, en particulier les villes de Chine et d’Inde. Il est également prévu que la mortalité par habitant atteigne des niveaux élevés en Europe orientale, dans la région du Caucase et d’autres parties de l’Asie comme en Corée du Sud, où les populations vieillissantes sont très vulnérables à la pollution de l’air. La maire PS de Paris, Anne Hidalgo, et le président LR de la Métropole du Grand Paris (MGP) Patrick Ollier, ont annoncé en juin la création d'un « Observatoire mondial des villes » chargé de diffuser les « solutions innovantes » de lutte contre le « fléau » de la pollution de l'air.
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Florentin Clère