La télémédecine se développe dans tous les domaines de la santé. Cela pose de multiples questions, de la relation patient/médecin à l'encadrement juridique de cette pratique.
Plusieurs EHPAD de l'Indre et du Cher sont désormais équipés de chariot de télémédecine. Ils permettent de réaliser des examens rapidement et d'en envoyer les résultats à des spécialistes. Un gain de confort pour les résidents et un gain de temps dans la pose d'un diagnostic.
Le traitement de l’AVC fait partie des priorités de la télémédecine en Bourgogne : le groupement de coopération sanitaire e-santé est en train de déployer des équipements de télé-AVC sur le territoire bourguignon dans les 17 sites d’urgence et les deux unités de soins intensifs neuro-vasculaires (Chalon-sur-Saône et Dijon). Jusqu’alors, lors d’une suspicion d’AVC dans un service d’urgence ne possédant pas d’unité neuro-vasculaire, le malade était transféré au Centre hospitalier universitaire de Dijon (ou vers celui de Chalon). Cela fait loin, et parfois donc long, même si c’est presque incontournable sur un territoire comme celui de la Bourgogne. Dans une pathologie où chaque minute compte, c’était quand même dommage de retarder une prise en charge par un spécialiste.
L’appareil de télétransmission permet d’examiner un malade par vidéo, à distance. Installé samedi 6 décembre dans le service des urgences du CHIC (Centre hospitalier intercommunal) Alençon-Mamers, il est utilisé pour les patients venant de faire un AVC (Accident vasculaire cérébral).
«Bonjour Monsieur, veuillez fermer la porte. C’est la première fois que vous avez des palpitations? Vous fumez? Vous prenez des médicaments particuliers?» Les questions du docteur Sebban pourraient être posées dans n’importe quel cabinet. Sauf que ce médecin généraliste expérimente un nouveau type de consultation, à distance, en livrant ses conseils à travers un petit écran. Le malade, lui, est assis dans une petite cabine, équipée de plusieurs outils médicaux. A quelques dizaines kilomètres de distance, il est donc possible de procéder à une batterie d’examens sans jamais mettre les pieds chez son médecin.
L'ARS, l'agence régionale de santé, vient de mettre en place une expérience de télémédecine dans quatre maisons de retraite de la région situées en milieu rural, à Gray, Mouthe, Levier et Fraisans.
Munies de tablettes, des infirmières libérales testent la consultation à distance d'experts des plaies complexes.
Escarres, ulcères de jambe, plaies diabétiques, chirurgicales ou traumatiques... La prise en charge des plaies complexes des patients chez eux rejoint les enjeux majeurs de l’hospitalisation à domicile : leur suivi hors des établissements assure un plus grand confort au malade et de sérieuses économies de dépenses de santé.
Grâce à l’utilisation désormais courante du Cloud Computing et aux dernières évolutions technologiques, la télémédecine bénéficie actuellement d’une forte croissance. Les avantages du Cloud, comme de la télémédecine ne sont plus à démontrer et le premier répond parfaitement aux impératifs de fonctionnement du second.
Présent au salon Paris Healthcare Week du 16 au 18 mai, le Ministère des affaires sociales et de la santé organise un atelier autour de la télémédecine destiné aux professionnels de santé et responsables hospitaliers. Cette animation propose des témoignages de praticiens du SMUR de Metz et du CHU de Rouen. Myriam Burdin, chargée de cette initiative, revient sur le potentiel de cette pratique médicale dans le parcours de soin.
Pour le moment, le marché de la télémédecine ne décolle pas en France et se résume en projets pilotes. En 2013, 331 dispositifs de télémédecine ont été recensés, la plupart sous l'égide des agences régionales de santé (ARS). Ils ne sont pas coordonnés et développés au niveau national. Mais certaines expériences sont néanmoins largement diffusées, à l'image du dispositif "Télé AVC" déjà présent dans plus de 100 établissements. Des acteurs phares poussent en faveur d'une généralisation de la pratique : la Fédération des hôpitaux de France (FHF) notamment, mais aussi le Conseil national de l'ordre des médecins qui réclame une "simplification de la réglementation de la télémédecine pour qu'elle soit intégrée concrètement dans les parcours de soins des patients et les pratiques quotidiennes des médecins".
Châteauroux. Depuis mai dernier, les cardiologues de l’hôpital réalisent des IRM cardiaques. Les résultats sont analysés à la clinique Saint-Gatien, à Tours.
Les nouvelles technologies liées à internet impactent tous les domaines de notre vie, y compris la médecine. Quatre ans après la publication du décret sur la télémédecine, l’Université Lille 2 organisait un colloque le 17 octobre pour faire le point sur les enjeux médicaux et juridiques en la matière. À cette occasion, le professeur Charlotte Cordonnier, neurologue spécialiste des pathologies vasculaires du cerveau a présenté les résultats du dispositif Télé-AVC mis en place dans la région. « Lors d’un accident vasculaire cérébral, chaque minute compte, rappelle en introduction le professeur Cordonnier. Le traitement administré par thrombolyse détruit le caillot dans l’artère. Plus il est injecté tôt, plus il est efficace. Plus il est injecté tard, plus il entraîne d’effets indésirables. »
Si des traitements existent pour les AVC, ceux-là sont ne sont efficaces que si administrés dans les 4h30 après le début des symptômes. C’est ce que résume l’adage connu de la communauté médicale « Time is brain » (comprendre : le temps gagné est du cerveau épargné). La mise en oeuvre de ce traitement, la thrombolyse, nécessite d’identifier le patient et de l’orienter dans les meilleurs délais vers la structure spécialisée : c’est le rôle fondamental du Samu – Centre 15, premier maillon du dispositif. La deuxième étape consiste à confirmer l’AVC grâce à l’imagerie par résonance magnétique réalisée par un radiologue expérimenté. Le troisième maillon est le neurologue qui en fonction de ces éléments, décide ou non l’administration du médicament thrombolytique. Au CHU d’Angers, la première thrombolyse a été réalisée en 2005, l’unité neurovasculaire est ouverte depuis 2008.
La limite du système actuel est le délai pour arriver à l’hôpital, pour les patients les plus éloignés. Afin de donner les mêmes chances à tous, cette prise en charge multidisciplinaire très urgente doit pouvoir s’appuyer sur d’autres partenaires que le seul hôpital de référence. Il s’agit d’accueillir les patients plus à proximité de chez eux, et ce, en toute sécurité pour une prise en charge dans le délai imparti. Le CHU d’Angers et ses partenaires hospitaliers du Maine-et-Loire et de la Mayenne travaillent, quant à eux, aujourd’hui au déploiement d’une filière de soins via la télémédecine.
Après 3 années d'expérimentation et plus de 10 mois de collaboration avec les établissements de santé lorrains, Télésanté Lorraine a réalisé une étude médico-économique pour mesurer et comprendre les enjeux et les bénéfices de l'usage d'Odys, service de téléconsultation. Cette étude a été menée sur un secteur d'usages précis regroupant 3 types de téléconsultations (téléconsultations d'anesthésie pour les détenus, téléconsultations de dermatologie pour les détenus, et téléconsultations de néphrologie sur deux structures différentes gérant des Unités de Dialyse Médicalisées) permettant ainsi de révéler un panel de résultats variés.
L’amélioration de la prise en charge des AVC constitue l’une des priorités nationales de santé publique. La télémédecine représente un levier innovant en permettant un diagnostic précoce par une expertise neurologique à distance. Cette publication propose une démarche pour aider les régions à définir leur propre organisation de déploiement de la télémédecine, à partir de modèles types et d’un macro-processus socle. Elle se base sur des retours d’expérience de régions pilotes. Un ensemble de fiches pratiques complètent le guide.
L'agence régionale de santé (ARS) d'Aquitaine et le Groupement de coopération sanitaire (GCS) Télésanté Aquitaine ont choisi Orange Healthcare pour développer une plateforme régionale de télémédecine (télé-AVC, téléconsultations en Ehpad et téléexpertise radiologique) dans la région, a annoncé Orange dans un communiqué le 19 mars.
Signé le 17 décembre entre le GCS Télésanté Aquitaine et le consortium formé par Orange et Accelis, l'accord cadre relatif au projet Télémédecine en Aquitaine permet à tout établissement de la région adhérent au GCS de proposer des services de télémédecine à ses patients ou à ses résidents.
La mise en œuvre de ces nouveaux services de Télémédecine s'inscrivent dans le cadre des priorités définies par le Plan Régional de Télémédecine (PRT) de l'ARS Aquitaine. Le déploiement interviendra dans un premier temps autour des trois thématiques suivantes:
Prise en charge de l'AVC dans sa phase aigüe (téléthrombolyse) ;Téléconsultations en EHPAD,Téléradiologie en permanence des soins.
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