Boris Hansel, maître de conférences en nutrition à l’université Paris Diderot codirige avec le professeur Patrick Nataf le Centre de responsabilité « Santé connectée » de l’hôpital Bichat.
Il ne se passe pas un jour sans qu’un nouveau service de e-santé ou santé connectée nous soit proposé. Il s’agit parfois d’un nouvel objet connecté pour traquer nos activités quotidiennes, voir comment on bouge, comment on dort ou comment mange. Il peut s’agir d’applications pour nous coacher ou encore de programmes pour mieux prendre en charge nos patients atteints de maladies chroniques ou nos patients avant et après chirurgie. Vous voyez que les exemples sont extrêmement nombreux.
Que faut-il penser de tout cela ? Beaucoup de ces projets paraissent intéressants, mais la majorité d’entre eux n’est pas mûre pour une utilisation sérieuse pour la prise en charge de nos patients. Alors, comment définir la maturité d’un projet de santé connectée ? Après avoir vu passer de multiples projets dans le cadre du centre de responsabilité de santé connectée, j’ai déterminé quatre principes simples de base pour dire si un service de santé connectée est mûr pour une utilisation en médecine.