Le paiement de parking par téléphone arrive à New York
Pango est une application qui permet à ses utilisateurs de payer le stationnement par téléphone. Le service est déjà opérationnel dans 47 villes du monde, compte 1 million de comptes actifs et 2 millions de transactions par mois. Pango a récemment conclu un partenariat avecImperial Parking, la plus importante entreprise privée de garages de New York.
Boris Johnson révèle ses projets de création d’un « Smart London »
Le maire de Londres a formé un conseil de scientifiques et d’entrepreneurs pour développer un programme de « Londres intelligent » qui place l’innovation technologique au centre de la transformation de la capitale en un meilleur endroit pour vivre, travailler et investir.
La réputation de Londres comme « smart city » a été mise en cause récemment, lorsque le vice-président des questions urbaines chez SAP, Sean O’Brien, a déclaré que les villes britanniques étaient à la traîne derrière leurs homologues, en raison de l’austérité restreignant le déploiement des applications de villes connectées.
Un nouveau Grand Paris, pour quoi faire?
Annoncé le 6 mars par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, le « nouveau Grand Paris » entend répondre aux problématiques spécifiques de la région Ile-de-France et repenser l’organisation des transports, du logement et du développement.
Largement inspiré du programme lancé par Nicolas Sarkozy, il prévoit la création d’une nouvelle entité, la « Métropole de Paris », responsable des politiques de logement. Le réseau de transport devrait grossir de 200 kilomètres de métro et de 72 gares d’ici à 2030. Assiste-t-on à un nouvel empilement administratif ou, au contraire, à un élan donné à la démocratie citoyenne? Des élus et des experts donnent leurs points de vue.
Le marché des smart cities atteindra 20 milliards de dollars en 2020
Un récent rapport de Pike Research sur les villes intelligentes les définit comme des cités intégrant la technologie dans une approche stratégique du développement durable, du bien-être des citoyens et du développement économique. Cinq secteurs sont intégrés dans cette vision: l’énergie, l’eau, les transports, les bâtiments et le gouvernement (local). En termes d’investissements, les pouvoirs publics ont plus de facilité à intervenir dans le domaine des transports.
5 – Oslo : la capitale Norvégienne connectée
A Oslo, l’accent est mis sur l’éclairage intelligent : 10 000 lampadaires ont été équipés de capteurs permettant d’ajuster la luminosité en fonction des saisons et des besoins en éclairage. L’objectif étant de réduire les consommations d’électricité de 70%.
L’exemple norvégien a inspiré d’autres villes d’Europe qui ont adopté le projet e-street : 11 pays s’engagent pour réduire leurs consommations électriques grâce aux lampadaires connectés.
D’ici 2019, la ville souhaite supprimer l’usage de la voiture en zone urbaine. Pour cela, une ambitieuse politique de mobilité basée sur l’offre de transports en communs a été lancée.
4 – San Fransisco : entre open data et grid renouvelable
Dès 2009, la mairie a mis à disposition des citoyens et des acteurs privés des données municipales en libre-accès. Cette politique de transparence a permis la création de pas moins de 60 applications, conçues pour faciliter la vie des habitants et les informer dans des domaines tels que la santé, la mobilité, la biodiversité.
Déterminée à être une des villes les plus smart du monde, San Francisco s’est doté en 2012 d’un Chief Innovation Officer pour favoriser l’émergence de solutions connectées.
Très engagée dans le domaine développement durable, et notamment le recyclage des déchets, la ville s’est également engagée à ce que la totalité des services municipaux passent à l’électricité 100% renouvelable.
3 – Londres : Smart City en co-construction
Avec l’augmentation croissante de sa population, la ville de Londres est impliquée depuis plusieurs années dans une démarche « intelligente » et durable.
Pour impliquer les citoyens, la ville a mis en place une plateforme « Talk London » qui regroupe toutes les informations utiles pour vivre, travailler, circuler à Londres. Et le site permet aussi de recueillir les avis et les opinions des habitants grâce à des enquêtes et des sondages.
Concernant la mobilité, Londres a été précurseur en instaurant dès 2003 un péage pour les automobiles. La ville a également développé un système d’incitation à la marche : les piétons sont accompagnés tout au long de leur parcours grâce à des bornes interactives.
2 – Barcelone : un modèle de Smart City
Barcelone est une cité intelligente et avant-gardiste. La ville a créé l’Urban Lab, un laboratoire d’expérimentation à destination des entreprises, leur permettant de tester un projet sur le terrain avec l’appui des services de la ville.
Très connectée, la ville s’est dotée de capteurs pour gérer les éclairages, les espaces verts et les feux de signalisation. Outre la collecte de déchets intelligente afin d’optimiser les déplacements, la mobilité et la circulation occupent le devant de la scène des préoccupations
La ville a été sollicitée par la Banque mondiale pour développer un standard de « Smart City » s’inspirant de son modèle déjà bien avancé.
1 – Singapour : la reine des Smart Cities
Dans une ville où 85% des habitants possèdent un smart-phone, Singapour a lancé un programme Smart nation pour répondre aux enjeux de mobilité, de gestion de l’énergie et d’innovation verte. La ville accueille ainsi le CleanTechPark, qui regroupe des industries vertes et des bâtiments écologiques.
En termes de mobilité, l’objectif est de réduire au maximum l’usage de la voiture : gratuité des transports sur certaines tranches horaires, modulation des tarifs des péages en fonction de la circulation, véhicules autonomes et partage de véhicules électriques.
Pour sensibiliser les citoyens aux économies d’énergie, les factures d’électricité et de gaz mentionnent les consommations moyennes du quartier afin de permettre de « se situer » par rapport aux autres.
La ville-jardin est bien un modèle de ville durable et intelligente !