Chute des ventes dans l'immobilier : avis des professionnels | Immobilier | Scoop.it

Agences immobilières désertes, liste d’annonces immobilières qui s’allongent interminablement, pancartes « à vendre » qui se multiplient aux quatre vents des façades des immeubles… Les facteurs de cette conjoncture morose : prix au m2 trop élevé, crise économique, obtention d’un prêt bancaire difficile, attentisme des investisseurs face à un marché incertain… Conséquences : les transactions s’effondrent. Comment les professionnels de l’immobilier voient la fin de l’année ?

Le phénomène qui s’éternise désespère les professionnels de l’immobilier. En effet, depuis le début de l’année le marché est en chute libre avec des transactions en net recul allant de 17 % à … 40 %.

Les acheteurs potentiels sont pourtant toujours présents et n’attendent qu’une étincelle pour repartir dans les investissements immobiliers. Quelles sont les premières causes de ce désintéressement pour l’investissement locatif ?

Forte hausse du prix au m2

Les biens immobiliers sont encore jugés inaccessibles pour la grande majorité des ménages. Selon Frédéric Monssu, directeur général du réseau Guy Hoquet : « Persuadés que leur logement est le plus beau et parce qu’un voisin a vendu le sien à un bon prix, les vendeurs ne veulent pas baisser le leur. Résultat, la transaction ne se fait pas ».

Des prêts bancaires difficiles à décrocher

Les banquiers sont frileux et demandent toujours plus de garanties avant d’accorder un prêt bancaire. Malgré des taux d’intérêt assez bas, les conditions d’accès sont strictes et ralentissent les velléités des investisseurs.

Que pensent les professionnels ?

« A Paris, l’offre de logements est faible et les acheteurs toujours nombreux, les prix resteront stables en 2012 », énonce Christophe du Pontavice Directeur de Efficity. Il prévoit des baisses de 3 % à Toulouse (Haute-Garonne), Lille (Nord), Lyon (Rhône), Nice (Alpes-Maritimes), voire de 7 % à Marseille (Bouches-du-Rhône).
Quant au patron de Century 21, Laurent Vimont, il exclut « tout effondrement de prix » mais explique qu’une baisse de 5 à 10 % ferait enfin repartir le marché.