Les tops et les flops immobiliers en 2016 | Immobilier | Scoop.it

Les tops

  • Les taux de crédit au plus bas. Les taux d’emprunt n’ont jamais été aussi bas. En novembre, les taux de crédit étaient de 1,31 % en moyenne. Cela a permis de dynamiser le marché immobilier. Mais cela pourrait ne pas durer en 2017 car les taux pourraient remonter.
  • Le volume des ventes a décollé. Avec près de 840 000 transactions enregistrées sur un an (+ 11 % par rapport à 2015), le cru immobilier 2016 s'est avéré excellent !
  • Le PTZ dans l'ancien cartonne. Le prêt à taux zéro permet d'emprunter jusqu'à 40 % de la somme nécessaire à l'achat d'un bien immobilier neuf ou nécessitant une rénovation importante. Il est prolongé en 2017.
  • Le succès du Pinel non démenti. Créé en septembre 2014 pour encourager l’achat dans l’immobilier neuf, le dispositif Pinel a permis à de nombreux ménages d’accéder à la propriété et aussi de réduire leurs charges fiscales. Les achats immobiliers en Pinel représentent actuellement près de 50 % des ventes de logements neufs ! Le dispositif est prolongé jusqu’au 31 décembre 2017.
  • Le neuf se porte bien. Les ventes ont grimpé de + 25, 1 % sur un an. Les ventes pour les investisseurs ont progressé de 27 %. Celles pour les propriétaires occupants de 28 %. Cela est dû, entre autres, au succès du PTZ.

 

Les Flops

  • Les prix immobiliers qui remontent. C'est la première fois depuis 5 ans. Le dynamisme du marché a entraîné une hausse des prix dans presque toutes les grandes villes. Cela devrait continuer et concerne aussi bien les appartements que les maisons. À Paris, les prix devraient même battre des records dès janvier 2017. La moyenne devrait, en effet, s’établir à 8 500 €/m2 dès le début de l'année pour un appartement dans la capitale.
  • Des délais d'obtention de prêt plus longs. On est passé d'un mois et demi à deux mois. Il faut préciser que la loi Alur a accentué ce phénomène, car elle impose de fournir beaucoup de documents lors d'une transaction immobilière.
  • Des marges de négociation réduites. C'est la dure loi du marché. Plus il y a d'acquéreurs, plus la marge de négociation est faible.
  • Les incertitudes économiques. Et c'est notamment l'élection du Président de la République en mai 2017 qui sera décisive. Nous connaîtrons alors la politique du logement qui sera menée.

 


Via Julien Arthapignet (AdN Family)