PARIS - (AFP) - Il cueille une aubergine juste mûre, nourrie au "compost urbain", dans le jardin partagé qu'il a installé au pied de son immeuble parisien et la glisse précieusement dans la poche de sa veste croisée.
Ex-cadre, passé "maître" dans l'art du compost, Jean-Jacques Fasquel a quitté les boutiques proprettes et la clientèle "bobo" d'une zone commerciale de la banlieue de Paris, pour se reconvertir dans le déchet et enseigner aux citadins l'art de transformer leurs ordures en ressources.