Pour améliorer la performance énergétique de votre logement, vous avez fait poser des isolants minces réfléchissants. Le diagnostiqueur réalise le DPE et là, tous vos espoirs s’effondrent. En effet, le technicien refuse d’intégrer la résistance thermique (R), sous prétexte qu’il n’y aurait pas d’ACERMI. Il ne prend que l’épaisseur de l’isolant (e), ce qui ne vous aidera aucunement à avoir un bon DPE. Pourtant, votre produit est éligible aux aides à la rénovation énergétique. Comment peut-il ne pas être pris en considération dans le diagnostic de performance énergétique ?
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Voilà une attaque en bonne et du forme contre la légitimité des isolants minces réflecteurs dans le cadre du DPE.
Toutefois, l'auteur conclue : "Cela dit, les PMR ont des atouts incontestables : bonne résistance au feu et à l’humidité, confort d’été, souplesse, légèreté… et, bien sûr, faible épaisseur."
Sur le confort d'été, sans lame d'air (donc plus d'épaisseur), le confort d'été n'y sera pas, bien au contraire. En outre, sur l'humidité, on a là aussi quelques doutes de la gestion hygrométrique de l'air intérieur. Donc, quel intérêt d'utiliser un isolant contenant du plastique et de l'aluminium, face à des isolants biosourcés dont le déphasage et la gestion de l'humidité sont bien plus efficaces ?
(PS : dommage que la photo ne soit pas un IMR)