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Les filières plâtre et PSE sont en ordre de marche, la première grâce au dynamisme d'un grand industriel du secteur, la seconde grâce à l'expérience issue de l'industrie de l'emballage. Mais en ce qui concerne la collecte et le recyclage des laines minérales, nous sommes encore loin du compte. Des filières devraient pourtant se mettre en place, aidées par une législation qui évolue. Via Laurent VEYRENC
Stéphane NEREAU's insight:
La valorisation des déchets inertes peut passer, pour le béton par exemple, en sous-couche de chaussée sur un chantier routier. « Comme la norme pour le béton recyclé est très drastique, le béton recyclé comme granulat n’existe quasiment pas », précise Jean-Yves Burgy. Son entreprise aide les acteurs du BTP - les fabricants notamment - à monter des filières de recyclage, en ne se limitant pas au traitement final mais en s’intéressant « à toute la chaîne valeur ». En ce qui concerne les déchets d’isolants, tous ne sont pas recyclés à l’heure actuelle. Le recyclage du plâtre (voir plus bas) par exemple peut se faire sous certaines conditions. Le complexe de doublage plaque de plâtre + laine de verre finira à la décharge, tandis que celui avec du polystyrène collé ira à l’incinérateur, pour produire de l’énergie. « Les laines minérales, associées à un complexe de doublage, sont trop souillées pour être réutilisées », précise le spécialiste. 
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La valorisation matière des déchets d’emballages gérés par les collectivités atteignait 67 % l’an dernier, comme en 2011. L’objectif de 75 % de recyclage en 2012, que fixait la loi « Grenelle 1 » d’août 2009, n’est donc pas atteint… comme prévu ! Eco-Emballages avait annoncé que cette performance serait atteinte vers 2016. Au rythme de croissance observé, l’échéance serait plutôt repoussée à 2020.
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En complément de son activité traditionnelle, Lafarge exploite commercialement depuis de nombreuses années les granulats recyclés issus des matériaux inertes de la construction. Jusqu’ici, cette activité n’avait pas été organisée à grande échelle et ne portait pas de nom de marque. C’est désormais chose faite avec l’offre baptisée Aggneo.
Stéphane NEREAU's insight:
D’après l’Union nationale des producteurs de granulats (UNPG), 269 millions de tonnes de matériaux inertes (dont les déblais de béton, enrobés, briques,…) issus de la déconstruction des bâtiments, routes et ouvrages d’art sont produits chaque année. Sur ce volume, 114 millions de tonnes sont réemployées directement sur les chantiers, 90 millions sont envoyées dans des installations de stockage de classe III, 50 millions servent à remblayer les carrières, et enfin 15 millions de tonnes sont acheminées vers des plateformes de recyclage où, une fois traités (concassage, criblage, contrôle qualité), ces matériaux deviennent des granulats recyclés conformes aux normes, disponibles pour fournir les entreprises de construction. C’est sur cette partie-là, symbole de l’économie circulaire, que Lafarge lance son offre Aggneo.
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Développement en effet du recyclage du PSE (Polystyrène Expansé)