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Le président de la Commission européenne a présenté hier son équipe exécutive. Trois commissaires s'occuperont des questions d'environnement et d'énergie, dont une "super-commissaire". Les associations environnementales font part de leurs inquiétudes, tant pour la nouvelle organisation que pour les premières missions confiées, qui mettent en avant croissance et compétitivité.
"Si l'on s'en tient aux politiques et plans nationaux actuels (statu quo), la moyenne des émissions de dioxyde de carbone (CO2) sera réduite à seulement 498 g/kWh d'ici 2030, estime l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) dans son rapport REthinking Energy, ce niveau est insuffisant pour maintenir les concentrations de CO2 dans l'atmosphère au-dessous de 450 parties par million (ppm), seuil au-delà duquel un changement climatique conséquent a de fortes chances de se produire".
A l'heure du changement climatique, météorologie et climatologie marchent main dans la main pour des modèles de prévision de plus en plus précis.
Turbulences aériennes accrues, épisodes polaires et caniculaires toujours plus extrêmes, vagues géantes dans les océans: les spécialistes mondiaux du climat ont brossé un tableau apocalyptique de la météo des prochaines décennies lors d’un congrès international qui s’est conclu jeudi à Montréal.
Lundi 28 juillet, l'Institut des énergies décarbonées et écotechnologies de Lyon (Ideel) a annoncé le lancement d'un programme de recherche sur la valorisation du CO2. Des laboratoires dédiés seront le théâtre d'expérimentations en conditions pré-i...
Le Comité sur la Science, l'Espace et la Technologie de la Chambre des Représentants des Etats Unis a organisé une audition (hearing) sur les procédures du Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC) [1], auquel ont assisté de nombreux élus républicains, des attachés parlementaires et des membres d'ONG et de think tanks. Sans surprise, cette session a été l'occasion pour les élus républicains et les intervenants qu'ils avaient choisis (tous climato-sceptiques) de répéter leurs critiques à l'égard du GIEC, dans une atmosphère assez tendue avec les quelques représentants démocrates.
Jeudi 5 juin, le G7 a adopté une déclaration dans laquelle ses membres "affirment leur ferme détermination pour que soit adopté en 2015 un accord global ambitieux et reflétant l'évolution de la situation mondiale".
Selon Oxfam, les émissions cumulées de gaz à effet de serre (GES) des dix plus grandes entreprises du secteur agroalimentaire sont si importantes que, s'ils formaient un pays, ces « dix géants » se placeraient au 25e rang mondial des grands pollueurs. Or ils sont loin d'en faire assez pour les réduire.
Les 36 pays développés engagés dans le protocole de Kyoto ont largement dépassé l’objectif fixé pour la première période, soit 5% d’émissions de gaz à effet de serre (GES) en moins entre 1990 et 2008-2012, selon une étude présentée ce 21 mai par deux chercheurs de CDC Climat. Reste à trouver un accord plus ambitieux pour la période 2013-2020.
Le GIEC a déjà annoncé, fin mars, une future baisse des rendements agricoles dans le monde, à cause du changement climatique. Plus récemment, une étude réalisée par des scientifiques de l’École de Santé publique de Harvard et publiée dans la revue Nature, a conclu que ...
Via échoplanète, AREC Occitanie
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L'élection de Tusk à la tête du Conseil européen s'est assortie de pressions sur l'engagement polonais sur le climat. Le Paquet climat 2030 devrait être adopté avant l'arrivée du nouveau président, plus motivé par l'UE énergétique que par le climat.
En sa qualité de Ministre de l’écologie, du Développement durable et de l’énergie, Ségolène Royal a reçu un rapport sur le changement climatique en France dans l'optique de préparer la Conférence de Paris 2015 sur le climat. Ce rapport, issu des récentes conclusions du GIEC, présente encore une fois la version la plus aggravante du changement climatique à l'horizon 2100. Décryptage.
Lundi, s'est ouverte la conférence internationale sur les petits Etats insulaires en développement (PIED) dans la capitale des îles Samoa (Pacifique), Apia. Les effets du changement climatique, et notamment la hausse du niveau des mers, seront au cœur de cette semaine d'échanges. Le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) estime qu'avec une augmentation de la température moyenne mondiale d'environ 4° C, le niveau de la mer pourrait s'élever d'un mètre d'ici 2100, affectant gravement 30% de la population de ces territoires insulaires. D'autres problématiques les touchent particulièrement : la gestion des déchets et des pollutions, la production d'énergie et les transports.
Alors que la sécheresse et les inondations frappent actuellement l'Afrique, l'ONU insiste sur l'importance d'investir dans des mesures pour renforcer la résilience climatique des pays. Le coût d'adaptation est de 7 à 15 milliards de dollars par an.
La négociation des futures régulations nationales et internationales sur l’énergie et le climat va se dérouler à la fois à Paris, Bruxelles et Lima puis en décembre 2015, au Bourget. Il est encore temps de questionner les paramètres mis sur la table : décrivent-ils bien la situation et les objectifs ? Réduisent-ils assez les risques de blocage ? Faciliteront-ils des décisions efficaces ?
Tous les termes du débat sont désormais sur la table pour que les Vingt-Huit finalisent la négociation qui fixera la stratégie climatique de l'Europe à l'horizon 2030. Mercredi 23 juillet, la Commission de Bruxelles a proposé aux Etats membres de réaliser 30 % d'économies d'énergie à cette échéance. Cet objectif – non contraignant – serait le troisième pilier du « paquet énergie climat » 2030 à côté d'une ambition globale de réduction de 40 % des émissions de gaz à effet de serre et d'une part d'énergies renouvelables de 27 % dans le mix énergétique annoncés en janvier.
Le lancement du Fonds vert pour le climat attendu pour la fin de l'année 2014, se fera sans l'Inde ni la Chine. Et sans la Commission européenne.
Pour enrayer le changement climatique, en renchérissant le recours aux énergies fossiles, il faudrait que la tonne de carbone coûte entre 32 et 103 dollars d'ici à 2015, contre seulement 7,70 dollars (5,70 euros) aujourd'hui par exemple sur le marché européen, selon une étude publiée lundi par l'économiste britannique Nicholas Stern.
Les dernières annonces du Président Obama sur la réduction des émissions des centrales électriques américaines montrent que les Etats-Unis ont pris la mesure de l'importance de lutter contre les changements climatiques.
Editorial. Le président américain a rendu public son projet de réglementation destiné à réduire de 30 % les émissions de CO2 des centrales électriques américaines d'ici à 2030.
Un rapport ministériel tente d'évaluer une possible aggravation des dommages liés aux catastrophes naturelles compte tenu des changements climatiques. Le document pointe surtout deux aléas sensibles : les feux de forêt et le recul du trait de côte.
La hausse du CO2 dans l'atmosphère terrestre ne se limite pas au réchauffement climatique, elle constitue aussi une menace directe pour la production agricole, qui va subir une baisse significative de certains nutriments contenus dans les végétaux, s'alarment des chercheurs.
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"Je veux réformer et réorganiser la politique énergétique européenne dans le cadre d'une nouvelle Union européenne de l'énergie". En dévoilant hier la nouvelle équipe et la nouvelle organisation de l'exécutif européen, le président élu de la Commission européenne, Jean-Claude Junker, a mis l'accent, pour les questions de climat, d'énergie et d'environnement, sur une plus grande indépendance énergétique de l'UE. Il veut une "Union plus résiliente sur le plan de l'énergie, dotée d'une politique visionnaire en matière de changement climatique". Ce qui ne signifie pas que les questions environnementales seront au cœur des missions confiées aux commissaires, le risque est grand que la question de l'énergie prenne le pas sur toutes les autres.