Développement Durable, RSE et Energies

Une étude réalisée par le cabinet d’analyses Juniper Research révèle que la recharge des smartphones génère massivement beaucoup de CO2 et que ces émissions doubleront largement d’ici cinq ans. Voilà ce qu’annonce le site technologique CNET.

Le marché photovoltaïque français poursuit sa descente aux enfers. Au premier trimestre 172 mégawatts-crètes (MWc) de capacités de production ont été raccordés au réseau électrique, soit une baisse de 10%, un résultat "très inférieur aux attentes" selon l'Observatoire de l'énergie solaire photovoltaïque qui publie ces chiffres. Et les données sur 12 mois sont plus alarmantes encore. En effet, 565 mégawatts-crètes ont été installés au cours de cette période, ce qui ramène le marché au niveau de 2009.

Rencontre avec M. Montpetit, l'un des auteurs de cette étude, pour en apprendre davantage sur la cause de cette perception négative.

L'étude révèle que les dépenses de l'Europe en électricité et en gaz ont explosé de plus de 18 % ces dernières années, passant de 450 milliards d'euros en 2008 à 532 milliards en 2012.

L'électricité représente la majeure partie de l'augmentation enregistrée. La hausse des prix est presque seule responsable de cette montée en flèche, tirée dans une large mesure par le soutien aux énergies renouvelables, tandis que les volumes consommés sont pour l'essentiel restés stables. Faute d'un effort concerté des acteurs du secteur, des décideurs politiques et des consommateurs pour une gestion plus efficace du système énergétique, la facture totale pourrait grimper de 50 % à l'horizon 2030.

Parmi les taxes existantes sur la facture d’électricité des ménages, la Taxe sur la consommation finale d’électricité (TCFE) présente la particularité d’être la seule taxe locale. Cela signifie qu’elle peut varier radicalement d’un point à l’autre du territoire en fonction des arbitrages opérés par les conseils généraux et les conseils municipaux.

>>> Accès à l'étude complète et à la carte animée (ici)

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Le rapport réalisé par WWF en partenariat avec le Climate Action Network, le Bureau européen de l’environnement, HEAL et la Climate Alliance Germany rappelle tout de même que l’Allemagne n’est pas le seul pays du continent qui rejette beaucoup de CO2 à cause de ses centrales à charbon. Le Royaume-Uni fait jeu égal avec le pays d’Angela Merkel car lui-aussi possède 9 centrales dans le Top 30, comme illustre cette infographie tirée du site français de WWF. De même, la Pologne, l’Italie, la Grèce, les Pays-Bas, l’Estonie, l’Espagne et le Portugal sont concernés par ce problème.

"Si aucune action supplémentaire n'est prise contre le réchauffement", l'UE perdra ainsi 1,8% de son PIB actuel, précisent les auteurs de l'étude commanditée par le Centre de recherche de la Commission. Dans ce scénario, synthétisant des projections sur la période 2071-2100, le prix à payer pour le bond de la mortalité liée au réchauffement serait le plus élevé, soit 120 milliards d'euros. Suivraient les dégâts côtiers, évalués à 42 milliards, et les dommages pour l'agriculture, à 18 milliards d'euros.

L'impact économique et social en phase d'exploitation des projets soutenus dans le cadre du fonds chaleur "biomasse chaleur industrie, agriculture et tertiaire" (BCIAT) "est significativement plus important que l'impact généré par la construction". Les retombées pour le tissu économique national et local sont de l'ordre de 85% lors de l'investissement et proche de 100% lors de l'exploitation, à l'exception notable des cas d'approvisionnement transfrontaliers.

Les résultats ne devraient pas surprendre le secteur agricole, au fait de l'importance de maintenir des résidus de récolte dans les champs pour les préserver de l'érosion et conserver leur qualité. En revanche, ils devraient décevoir le département de l'Énergie des États-Unis, qui a investi plus d’un milliard de dollars (720 millions d’euros) pour soutenir la recherche sur les biocarburants cellulosiques, y compris l'éthanol fabriqué à partir de tiges de maïs, ainsi que plusieurs entreprises privées qui développent des bioraffineries spécialisées dans les fibres de maïs.

"L'écoconception de produits a un effet positif ou neutre sur les profits de l'entreprise, pour 96% des répondants", détaille Diarra Kane, un des chefs de projet de l'étude sur la profitabilité de l'écoconception. Publiée le 11 février 2014, cette dernière a été commandée par l'Institut de développement de produits (IDP) au Québec et le Pôle éco-conception et management du cycle de vie en France.

Au travers du panel étudié, l’objet du questionnaire et de l’étude qui en sera issue est de dessiner une meilleure compréhension des problématiques opérationnelles et stratégiques liées à l’intégration de logiques circulaires au sein du fonctionnement d’entreprises.

Cette enquête cherche donc à faire émerger l’histoire de la démarche des entreprises étudiées, les avantages qu’elles en ont retirés, les difficultés qu’elles ont rencontrées, et les principaux facteurs qui ont permis à la démarche d’aboutir.

Ces principaux enseignements seront formalisés au travers d’une note de synthèse, qui alimentera les prochaines Assises de l’économie circulaire