L’Ademe vient de publier son étude comparative des analyses de cycles de vie des véhicules électriques et thermiques intitulée « Élaboration selon les principes des ACV des bilans énergétiques, des émissions de gaz à effet de serre et des autres impacts environnementaux induits par l’ensemble des filières de véhicules électriques et de véhicules thermiques, VP de segment B (citadine polyvalente) et VUL à l’horizon 2012 et 2020 ».
Ainsi, dans sa phase d’usage du puits à la roue, le véhicule électrique présente en France un impact bien plus faible que le thermique. Il permet en effet d’économiser sur sa durée de vie par rapport à un véhicule diesel de l’ordre 50 GJ sur la consommation d’énergie primaire, 16t de CO2, 230 GJ au regard de l’épuisement des ressources primaires, 18Kg de SO2 en potentiel d’acidification, 5 Kg de PO4 en potentiel d’eutrophisation de l’eau et 218kg de C2H4 en potentiel de création d’ozone photochimique.
En fin de vie, le véhicule électrique présente un impact similaire au véhicule thermique.
Concernant la construction, il est important de préciser que le véhicule électrique est aujourd’hui pénalisé par sa jeunesse. Nous sommes dans la phase d’investissement technologique. L’étude montre que les travaux de recherche et d’innovation doivent se focaliser sur la conception de la batterie, sur l’extraction et sur la fabrication des matériaux constituants la chaine de traction électrique pour réduire son impact et le ramener au niveau du véhicule thermique.
C’est le challenge des années à venir. Des voies d’améliorations existent.