Le « rapport sur l'évaluation des impacts », que la Commission européenne joindra le 22 janvier à sa proposition de politique climatique pour 2030, éclaire les enjeux de la bataille qui se joue à Bruxelles.
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Selon ces scénarios,les perdants et les gagnants de ce «big bang» ne seraient évidemment pas les mêmes.Dans tous les cas,le secteur des énergies fossiles est le plus touché par la réallocation des investissements avec une contraction des emplois de 13% pour le pétrole et de 17% pour le gaz dans un scénario à 40% sans condition.
Ces chiffres seraient multipliés par deux dans le scénario le plus volontariste en matière de renouvelables et d’efficacité énergétique.Le charbon,source d’énergie la plus polluante, mais peu chère, parviendrait davantage à sauvegarder ses positions.C’est sur le nucléaire que se ferait véritablement la différence entre les deux options. Les chiffres de la Commission dessinent une forte rupture pour le secteur,ce que plusieurs pays, dont la France, auront du mal à accepter.
Une transition énergétique plus rapide profiterait aux nouvelles sources d’énergie et en particulier à l’éolien.Mais c’est sur le secteur du bâtiment que les retombées
seraient les plus importantes.La Commission évalue à plus de 275000 emplois supplémentaires par an le gain lié aux investissements qu’il faudra réaliser pour réhabiliter ou mettre aux normes les bâtiments.
Apportons un bémol à ces promesses d’emplois. Pour qu’elles se concrétisent,il faudra des salariés formés et mobiles. Ce que l’étude n’est pas en mesure d’évaluer.