Les industriels français du solaire thermodynamique veulent relancer une technologie laissée en friche après le coup d'éclat de Thémis. Ils attendent beaucoup des marchés étrangers, mais les obstacles sont nombreux et la route s'annonce difficile.
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Enfin, la comparaison avec le photovoltaïque, en terme de coût, reste défavorable au CSP et, pire encore, l'écart de compétitivité s'accroît. Pourtant, le CSP permet de produire du courant de nuit grâce au stockage de la chaleur. Cet aspect est particulièrement important pour gérer un pic de consommation nocturne. C'est pourquoi, l'Arabie saoudite veut associer 25 GW de CSP aux 16 GW de photovoltaïque annoncés pour 2032. De même, l'Afrique du Sud offre un prix d'achat 2,7 fois plus élevé que le prix de base pour l'électricité produite par les CSP entre 16h30 et 21h30. "Le thermodynamique est plus un facilitateur qu'un concurrent du photovoltaïque", estime donc Cédric Philibert. Sur le papier, l'argument fait sens, mais, dans les faits, la mise en concurrence des deux technologies "est une réalité du marché", déplore Emmanuel Peter, directrice technique adjointe d'Areva Solar. Un point confirmé par Jean Pierre Joly, directeur général de l'Institut national de l'énergie solaire (Ines). Et avec des capacités d'installation de plusieurs GW par an, cette concurrence est redoutable.